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Ho, Ho, Olympico

Publié le - Mis à jour le
La rédaction de Football Club de Marseille est composé de journalistes suiveurs de l'OM (olympique de Marseille) depuis plus de 10 ans. Nos journalistes couvrent l'actualité de l'OM et du mercato OM quotidiennement.
Ho, Ho, Olympico
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Soyons honnêtes, il y a bien longtemps que les « olympicos » nom pompeux inventé par quelques journalistes d’une chaine cryptée pour faire briller ses droits télés, ne faisait plus rêver grand monde. Du moins sur le rectangle vert !

Il ne restait, pour pimenter un peu une ligue 1 aseptisée par l’outrancière domination du PSG que le match Aulas-Labrune .

Comme en mai dernier : Jean Michel Aulas vient de limoger Remy Garde, et pour détourner l’attention, s’en prend à l’OM : « on ne va pas prendre un entraineur qui ne parle pas français, ou qui arrive avec un staff pléthorique »… L’allusion à Marcelo Bielsa, axe unique de la communication olympienne dans cette fin de championnat atone offre une fenêtre de tir supplémentaire à Vincent Labrune qui égalise : « Si l’OL termine cinquième du championnat c’est l’exploit de la saison, ironise-t-il, si l’OM termine 5e c’est l’échec du siècle »…

Aulas en remettra une couche en septembre dernier lors de la sortie médiatique d’ « El Loco » contre ses dirigeants. Le président de l’OL conseille alors à la direction de l’OM de  prendre une  « sanction grave » contre Bielsa : «  Moi, je déciderais d’une mise à pied. Quand vous en arrivez à traiter vos dirigeants de menteurs, vous tenez une grenade à la main. Et ça va forcément se reproduire. »  

Cette fois, VLB ne commente pas, et pour cause, ça l’obligerait aussi à commenter les propos de Bielsa.

Il est vrai qu’en ce début septembre, l’OM commence à relever la tête après deux premières journées compliquées. Mais surtout, l’OL s’est fait sortir de la ligue Europa, a perdu 3 de ses quatre premières journées de L1 et pointe à la 17e place.

 

 

Ça s’était avant

 

Oui mais voilà, un mois après, cet « olympico » qui se disputera dimanche est soudain devenu LE match du début de saison.

Et cette fois, les bonnes raisons sont bien sur la pelouse. L’OM occupe la tête du classement depuis la 6e journée avec 7 points d’avance sur le PSG et Bordeaux.

Après un début catastrophique Lyon est désormais 4e à un point seulement de la deuxième place.

Marseille est la première attaque de ce début de championnat avec 25 buts inscrits.

Lyon suit à la seconde place avec 20 buts.

Marseille a encaissé 8 buts en dix journées.

Lyon en a pris 9.

André Pierre Gignac est en tête du classement des buteurs avec 10 réalisations. Alexandre Lacazette suit à deux longueurs seulement.

Njie et Ferri sont les deux meilleurs passeurs du championnat (4 passes décisives) mais Benjamin Mendy est 3e  (3 passes décisives).

L’OM est sur une série impressionnante de 8 victoires.

Lyon n’a enchainé que deux victoires d’affilée, mais les hommes d’Hubert Fournier ont battu Lille (3-0) et fait match nul à Paris (1-1) quand l’OM n’a rencontré qu’un seul gros client, St Etienne (2-1).

Et on pourrait multiplier ainsi les comparaisons qui annoncent un Lyon OM passionnant.

Même dans les incertitudes : la victoire de Lyon contre Montpellier doit beaucoup à un Yohann Gourcuff dont on nous annonce une énième résurrection. Mais la régularité n’a jamais été le fort du milieu lyonnais et sa fragilité mentale plus que physique peut ressurgir à n’importe quel moment.

L’OM pour la première fois de la saison a su maitriser sa défense à trois centraux, grâce au recentrage des latéraux qui venaient encadrer (et protéger) Imbula.  Ce système serait-il efficace contre des Lyonnais dont la puissance d’attaque des deux latéraux a complètement débordé Montpellier ?

En tout cas, l’Olympico is back, avec de solides arguments sur la pelouse au point que pour l’instant il a laissé muet des deux twitos-présidents. Comme disait la mère de Napoléon, « Pourvu que ça dure » !*

 

 

                                                         Antonin VIAN (Journaliste à Marseille)

 

Cette dernière phrase est un hommage à nos amis corses atteint par la bétise d’une administration qui confond attachement culturel et provocation. Aurait-on demandé au PSG de supprimer la tour Eiffel de son écusson pour éviter toute provocation de ses adversaires ?

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