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OM #P2S: «Bielsa contrarie fortement le story-telling de Labrune! »

Publié le - Mis à jour le
Journaliste professionnel suiveur de l'OM (olympique de Marseille) depuis plus de 10 ans. Couvre l'actualité de l'OM et du mercato OM pour le média marseillais Football Club de Marseille.
OM #P2S: «Bielsa contrarie fortement le story-telling de Labrune! »
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FCM vous donne la parole. Vous pouvez nous envoyer vos réactions ou vos billet d’humeur à l’adresse mfc.paulr@gmail.com mais aussi via Facebook ou encore Twitter @FCMarseille #P2S. Aujourd’hui, c’est Baran Dilek qui nous livre son analyse du début de saison mais surtout du jeu de poker menteur entre Vincent Labrune et Marcelo Bielsa concernant le mercato estival : 

  

LE MANAGEMENT A L’ANGLAISE OU L’ILLUSION D’UN CHANGEMENT RADICAL

 

           « L’expérience Bielsa confirme une chose : l’antre marseillaise est gérée comme un Etat dans l’Etat. Le langage franc et direct n’y fait pas loi. Les dirigeants avancent avec des objectifs obscurs dans les coulisses et gèrent le domaine sportif, comme une partie de billard à trois bandes.

 

Le ton monocorde et l’attitude inexpressive adoptés par l’argentin en conférence de presse ne l’aide pas forcément à se faire des amis chez les journalistes… les punchlines jetées au visage de sa direction devraient satisfaire ces chercheurs de vérités… Des vérités qui contrarient fortement le story-telling de l’équipe de Labrune.

 

Alors que, selon ses propres termes, Vincent Labrune prétendait vouloir réformer en profondeur l’organigramme du club en y appliquant un modèle « anglais » qui ferait de lui un « président à l’anglaise » et de Bielsa « une sorte de manager à l’anglaise », cette posture s’est révélée au final n’être qu’un alibi médiatique.

 

On apprend aujourd’hui avec Bielsa que comme la saison dernière, le mercato est diligenté par en haut… En effet, à l’image de l’exercice 2013-2014, le mercato actuel, y compris l’achat de Barrada, semblent être le résultat d’un supermarché labrunien : avec Damien Marchetti, Yvan Le Mée, N’Diaye Meissa ou Fabrice Picot dans le rôle de distributeurs de talents, soit le même réseau d’agents sur lequel se fonde le flop de la saison dernière. Il semble bien que l’erreur de casting de l’année dernière n’aura pas suffi. Le président s’est pris au jeu.

 

La différence par rapport à l’année dernière c’est que notre « président à l’anglaise » (concept qu’il revendique trop fort pour que ce soit vrai) n’aura pas de porte flingue cette saison pour défendre sa politique à sa place (Anigo par exemple). Au contraire, Bielsa a vendu la mèche dès la première interview et depuis il cogne de plus en plus fort en direction des décideurs.

 

Le choc est tellement grand dans le microcosme journalistique, que les interprètes de l’actualité sportive ne veulent pas en croire leurs oreilles. Pour certains, ce n’est pas possible que Bielsa dise la vérité. Ils sont tellement habitués à la langue de bois qu’ils sont choqués.

Pour eux l’argentin n’assume pas : « il joue au ping-pong avec le président ». L’ensemble de la corporation, n’arrive pas imaginer un seul instant qu’il réponde normalement aux questions posées. On n’a décidément pas l’habitude chez les journalistes… On ne croit à ce genre de vérité qu’en « off ».  C’est dire à quel point relayer le story-telling présidentiel est devenu une seconde nature pour certains …

 

Au choix, ces derniers préfèrent avoir affaire à un faux-cul en conférence de presse, les regardant droit dans les yeux, plutôt qu’un honnête homme qui dit la vérité en regardant ses pieds. Paradoxe de la corporation…. sans doute que rassurer les égos est plus important que l’information! 

 

N’en déplaise, les réseaux de recrutement actuellement activés le prouvent : Bielsa est donc un faux manager à l’anglaise et Labrune un vrai manipulateur !

 

A la différence d’un Roland Courbis, sorte de caricature du méridional à la grande bouche, Bielsa parle peu…  Mais quand il parle, son verbe est précis et vertical (comme sa philosophie du football)! Il n’épargne pas ceux qui le trahissent.

 

En gros ce qu’il a expliqué en long et en large, c’est que la direction n’a pas rempli son cahier des charges. C’est dans cette perspective qu’il a insisté sur ses propres responsabilités. Cela lui permettant de suggérer que c’est surtout le périmètre présidentiel qui n’assume pas les siennes. Avec ses choix illogiques d’un point de vu sportif, le travail de l’entraîneur se complique. »

 

 

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