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OM – PSG (2-2) : Gignac répond à Zlatan.

Mis à jour le - Publié le
Journaliste professionnel spécialiste de l'OM (olympique de Marseille), couvre l'actualité de l'OM et du mercato OM depuis plus de 12 ans. Présentateur de l'émission Débat Foot Marseille et réalisateur de films documentaires sur l'histoire de l'OM.

L’Olympique de Marseille concède un match nul au Vélodrome face au PSG (2-2). Mis à part un quart d’heure de folie en première période, ce classico aura été plutôt décevant dans la qualité de jeu proposée par les deux équipes. Alors que Christophe Jallet avait promis un PSG de combat, prêt à « distribuer les gifles », les parisiens sont apparus amorphes tout au long de la rencontre, s’en remettant au seul talent de Zlatan Ibrahimovic.

 

 

Le match s’est donc uniquement joué en première période, lors de laquelle l’OM s’est montré nettement plus agressif et déterminé que Paris. Passif dans les duels,  et sans la moindre inspiration dans le jeu offensif, Paris n’a malgré tout pas trop souffert dans le premier quart d’heure.

Les Olympiens faisant preuve de plus d’envie et de détermination ont  alors profité d’un contre pour ouvrir le score. Lancé dans la  profondeur, Gignac s’est joué de Jallet avant de tromper Sirigu d’un tir croisé à l’aveugle (18’ 1-0).

 

 

 

Mais les parisiens n’ont pas eu le temps de douter.  Invisible jusque-là, Ibrahimovic va renverser la rencontre grâce à deux exploits individuels de grandes classes : Une  reprise de volée du talon sur un corner (23’, 1-1), puis un d’un coup franc surpuissant de Trente mètres (25’, 2-1).

 

 

Les Marseillais sont sonnés mais ne cèdent pas à la panique. Sans se désunir, le collectif phocéen va repartir de l’avant. Toujours aussi conquérant, Gignac répond alors à Zlatan  en égalisant d’une tête puissante sur corner (32’, 2-2). Fin du combat. Gignac : 2 ; Zlatan : 2.

 

La seconde période ne sera qu’une parodie de football où les deux équipes n’auront avant tout cherché à ne pas perdre.  En laissent le ballon aux parisiens, les  hommes d’Elie Baup ont bien tenté de placer quelques contres, mais l’implication et les consignes étaient surtout défensives. De son coté, en faisant rentrer deux défenseurs supplémentaires, Ancelotti a lui aussi clairement choisi de ne prendre aucun risque.

 

Ce match nul satisfait donc les deux équipes. Marseille reste leader à l’issue de la 8e journée de championnat et maintien Paris à 3 points.

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