Jeudi, nous étions présent à la traditionnelle conférence de presse d’avant match. Mais ce rendez-vous n’a pas permis de traiter les sujets habituels de cet exercice. Rapidement le débat s’est focalisé sur l’absence de Doria dans le onze titulaire, des questions qui ont eu le don d’agacer Marcelo Bielsa (Voir images ci-dessus). Beaucoup de journalistes et supporters attendent de voir jouer l’international U21 brésilien, mais peu connaissent son réel niveau.
Bielsa a fait ses choix
El Loco a établi une hiérarchie sportive qui ne prend pas en compte le montant du transfert ou l’espoir de plus-value qu’espère réaliser la direction. Dans cette hiérarchie, les anciens latéraux Morel et Fanni sont considérés comme des défenseurs centraux. Bielsa n’a pas voulu aligner une charnière Aloé/Doria, trop inexpérimentée à son goût. Le brésilien fera encore banquette. Cette prise de bec avec la presse a fait le tour de l’actualité olympienne, mais pour le journaliste sur RMC, Daniel Riolo, Bielsa a surtout prouvé qu’il était libre.
Riolo : « Bielsa assume son enfermement dogmatique »
Sur son blog, Daniel Riolo a publié un billet d’humeur sur cette conférence de presse : « A travers cette conf’, on a encore pu constater à quel point Bielsa est un coach hors du temps. Il se soustrait aux considérations économiques. Il écarte tout ce qui n’est pas de l’ordre du sportif. C’est ce qu’aimerait faire beaucoup d’entraîneurs dans un football qui ne le permet quasiment plus. Cette attitude, Bielsa l’assume. Il assume son enfermement dogmatique. Il a dit hier que certains ne comprenaient rien à son travail. C’est pourtant très simple, très clair. Le jeu, le terrain et rien que ça. Jusqu’à l’entêtement… »