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Replay : L’OM a t-il raté tant de cracks dans la région ces dernières années ?

Publié le - Mis à jour le


 

 

L’histoire est bien huilé : le centre de formation de l’OM est incapable de récupérer les plus gros talents de la région. Des cracks qui vous changent la face d’une équipe comme Jordan Ferri ou Bryan Dabo…

 

Comme souvent avec le club olympien, il n’y pas de demi-mesure. Penchons-nous donc en détails sur ces fameux joueurs ratés par le centre de formation avant de s’attarder sur les pros sortis du dit-centre. On ne prendra ici en considération que les joueurs encore en activité pour ne pas ressasser les sempiternelles Zizou ratés et autres Di Méco sanctifiés.

 

 

Le XI des « ratés par l’OM » : Trois internationaux A, des valeurs sures et quelques pétards mouillés

 

 

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Entre parenthèses, le nom des clubs formateurs

 

 

Pas de quoi sauter au plafond même si l’attaque a fière allure quoique (bien) trop axiale. Huit de ses onze joueurs devenus pros confirmés nés dans la région sans être passés par le centre de formation de l’OM (ou très brièvement comme Stambouli ou Cardinale) ont été subtilisés par le triumvirat Montpellier/ASM/OL. Trois clubs bien plus efficaces dans l’intégration des jeunes dans leur rotation donc bien plus attractifs dans le cadre d’un plan de carrière.

 

 

Des concurrents presque « régionaux », mieux organisés et capables d’aller chiper des joueurs un peu partout en France au contraire de l’OM. Certains cas sont un peu plus épineux comme celui de Layvin Kurzawa, né à Fréjus, et géographiquement plus proche du Rocher que de la Canebière. Ça, c’est pour les circonstances atténuantes, par contre qu’un Stambouli, fils du directeur du centre à l’époque n’y signe pas…

 

 

Il y a ensuite un problème de niveau évident. À  la sortie de leur formation, aucun de ces onze joueurs n’avaient le niveau pour s’imposer en tant que titulaire à l’OM. Il a fallu passer par des étapes intermédiaires en Ligue 1 voire même en Ligue 2 pour beaucoup (Troyes pour Gomis, Lorient pour Gignac, etc). Grandir dans des clubs qui leur donnaient du temps de jeu de manière graduel à l’image d’un Valère Germain qui à 26 ans est enfin capable d’occuper la pointe d’un grand club.

 

Serait-il toujours sous contrat avec le club marseillais à cet âge là ?

 

 

Le XI sorti du centre : Des tops joueurs qui se sont souvent épanouis ailleurs et des promesses…

 

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Trois types de profils dans cette équipe :

 

Les internationaux en puissance

Nasri, Carrasso, Flamini… Le talent d’un international A, c’est ce qu’il faut avoir pour réussir à s’adapter aux exigences immédiates demandées à Marseille. André Ayew peut être ajouté à la liste même si lui ne sera pas international français mais ghanéen. Avec Carrasso, il est d’ailleurs l’un des rares joueurs à avoir réussi à faire fructifier un prêt pour revenir s’imposer dans son club formateur. L’essentiel de leurs carrières se sera malgré tout fait hors du Stade Vélodrome.

 

 

Les cracks « sacrifiés »

J.Ayew, Boutobba ou Benatia ont tous été présentés comme les Next Big Things du centre de formation de l’OM. Sauf qu’à part le frère d’André, aucun n’aura joué plus de trois matches sous le maillot olympien. Cela n’a pas empêché le marocain de devenir une référence à son poste au niveau mondial. Bilal Boutobba, lui, est vite parti à Séville imitant l’exemple Flamini en s’inscrivant encore moins dans l’histoire de son club formateur.

 

 

Les honnêtes joueurs de Ligue 1 dont on ne sait que faire

Garry Bocaly est l’exemple qu’aimait utiliser Franck Passi pour parler des méchants supporters olympiens qui broyaient les jeunes. Le latéral droit est ensuite parti à Montpellier où il fut le titulaire d’une équipe championne de France. Pas un phénomène mais un soldat pouvant faire le boulot à son poste. Le genre de profil dont on ne sait que faire à l’OM étant continuellement dans l’urgence. Baptiste Aloé et Stéphane Sparagna ont réussi des prestations honorables sous Bielsa. Pas un hasard, la structure sur le terrain leur offrant des repères, là où d’autres coachs les auraient simplement jetés dans l’arène avec comme consigne « tiens ton poste« . Sans expérience, sans consignes, dans ce contexte, pas étonnant qu’ils éclatent en plein vol.

 

 

Les axes d’améliorations

Comme en matière de transferts, il ne suffit pas de prendre les meilleurs pour que ça fonctionne. De plus, les meilleurs, ceux appelés à devenir des internationaux réguliers sont souvent captés par les filets du centre de formation(Nasri, Ayew, Benatia, Lopez, etc).

 

 

Le problème se situe surtout dans l’exploitation du talent disponible. Le vivier de la région PACA étant extrêmement riche, l’OM a toujours eu à disposition de bons jeunes même lorsqu’en amont, il en laissait partir la moitié. Réguler les relations avec les principaux clubs formateurs de la région restent malgré tout une priorité afin de verrouiller ses talents. Avec la détérioration des rapports sous Labrune, la pêche risquait de devenir de plus en plus maigrichonne.

 

 

Une fois cette anomalie rectifiée, il faudra mettre en place une structure interne et externe au club afin de faire grandir les talents de la région.

Une structure interne et externe pour faire grandir les talents…

 


En interne
, les jeunes doivent savoir qu’ils auront la possibilité d’entrer dans la rotation de l’équipe. Celle-ci devra être organisée sur le terrain afin de ne pas les lâcher sans repères dans la fosse aux lions. Pour que l’idée imprime dans la tête des parents des joueurs, il faudra du temps. Cela devra également se répercuter sur le recrutement de l’équipe où les Abdullah devront être préférés aux Romao sur le banc à l’avenir.

 

 

En externe, de bonnes relations doivent être nouées avec des clubs satellites permettant d’envoyer ci et là de jeunes pousses à la chasse au temps de jeu. Les prêts doivent être mieux négociés avec certaines exigences à l’image de celles imposées par Anderlecht en ce qui concerne Leya Iseka.

 

Il y a du boulot mais des perspectives réjouissantes.

 

 

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