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Mercato : Le portrait rassurant du futur attaquant de l’OM

Publié le - Mis à jour le
Joie Bafetimbi Gomis - 12.12.2015 - Manchester City / Swansea - 16eme journee de Premier League Photo : Paul Greenwood / BPI / Icon Sport *** Local Caption ***

 
Bafétimbi Gomis devrait s’engager avec l’OM dans les heures ou les jours qui viennent. Si l’on connait tous le joueur capable de marquer 10 à 15 buts par saison en Ligue 1, tout le monde n’a pas forcément une image très nette de l’homme hors du terrain.

 

Son clash avec Jean-Michel Aulas en 2013 a pu lui porter préjudice. En effet, alors que son contrat entrait dans sa dernière année, le président lyonnais voulait à tout prix le vendre pour que son club puisse récupérer une indemnité de transfert. Il était donc poussé vers Kazan (Russie), Cardiff, Swansea (Galles) et Newcastle (Ang.).

 

 

 

Bafé, le grand frère !

 

 

Les différentes opérations capotent et JMA s’impatiente. Il finit même par fustiger les agents du joueur mais également son apport sur le terrain. Gomis est envoyé en CFA. Pourtant il ne moufte pas et reste solide sur ses positions. Mieux, il s’adapte à sa punition avec brio encadrant la jeune réserve lyonnaise en toute humilité.  « Il a été très apprécié des jeunes. Ils ont été agréablement surpris par son attitude, il était très protecteur, passait du temps avec eux… Je me souviens qu’il a fait un long déplacement en bus avec eux sans râler mais avec le sourire. Bref, ce rôle de grand frère lui va bien. » nous confie Razik Brikh, journaliste à Lyon Capitale.

 

Des propos qui font écho à ceux d’Alexandre Lacazette à l’époque des faits : « Depuis que je suis pro, il m’a toujours parlé. Ce que j’ai aimé, c’est qu’il m’a toujours conseillé en tant que numéro 9″ disait-il dans une interview accordé au Parisien en Aout 2013. « C’est difficile. Je trouve que son comportement est remarquable. À sa place, plus d’un aurait pété un câble depuis longtemps. Le voir toujours aussi souriant, même si au fond, il doit avoir de la tristesse ou de la déception, je trouve ça admirable » ajoutait-il.

 

Gomis est finalement ré-intégré à l’équipe première, booste le jeune effectif et trouve même le moyen de planter quatorze banderilles en Ligue 1 cette saison.

 

 

 

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Bafé Gomis

 

 

Bafé, le communiquant irritant !

 

 

« Le problème de Bafé c’est qu’il est très présent sur le terrain de la communication donc très présent sur les réseaux sociaux. Il en fait parfois trop, c’est ce que lui reproche encore souvent les supporters lyonnais. Ça et de ne pas avoir été « clean » avec le club (il finit par partir sans laisser d’indemnités de transfert à Swansea). Mais oui, sur la comm’, on lui reproche de toujours être ambigu de s’adapter par rapport à la situation. Aujourd’hui encore tout le monde attends le tweet ‘Content de rentrer à la maison. Merci à mes amis supporters de l’OM' » nous dit le journaliste de Lyon Capitale.

 

Romain Molina, journaliste à Eurosport et France Football confirme que « sa communication un peu angélique a pu en irriter certains à Lyon mais malgré tout ça reste quelqu’un qui apporte de la joie dans un vestiaire. » Il nous dit aussi : « que sa communication ne concerne pas toutes ses activités. C’est quelqu’un qui a par exemple fait rénover une église à Saint-Étienne en faisant en sorte que ça ne s’ébruite pas dans la presse. Là où d’autres en auraient fait des tonnes. »

 

Pour clore ce volet, Razik Brikh résume : « C’est à double tranchant, il est très impliqué dans la vie du club, avec les partenaires, etc mais ça peut mal tourner. Ce qui est sûr c’est que c’est pas lui qui va apporter des problèmes dans un vestiaire. »

 

 

 

Bafé, le joueur limité !

 

 

Frénésie du mercato oblige, on a tendance à ne se souvenir que des qualités sportives du joueur sur le pré. Celles-ci ont pourtant déjà été moquées par les supporters lyonnais ou gallois. Les supporters voire carrément le président lyonnais qui s’était fendu d’un tweet agressif à l’encontre de son joueur.

 


Sa maladresse donc et sa lenteur qui peut parfois obliger son équipe à jouer de manière stéréotypée. Sur son passage en Angleterre, Romain Molina insiste sur ce point pour expliquer son relatif échec outre-manche : « Si tu regardes bien, les avant-centres de fixation comme Giroud c’est très rare désormais en Premier League. C’est souvent des prototypes à la Harry Kane, Berahino… C’est sûr que Gomis, il dépareillait un peu surtout à une pointe. »

 

« La question de savoir si Gomis ne cannibalisait pas le jeu à Lyon c’est une question que se posait Aulas continue Razik Brikh, Faut voir par quels joueurs, il sera entouré à Marseille. Si il va pénaliser un coéquipier ou pas… »

 

 

Si Bafétimbi Gomis n’est pas Luis Suarez, il offre des garanties à court terme qui pourront être très utiles à un Olympique de Marseille inquiétant dans le jeu. Son profil simplifiera la travail tactique à mettre en place devant même si cela se fera au détriment de l’audace.

Les attitudes du vestiaire marseillais ont beaucoup fait parler l’an dernier. Bafé Gomis pourrait avoir un impact positif sur cet aspect là également…

 

 

Bref, pour un OM ambitieux, le recrutement de Gomis aurait été accompagné de beaucoup de questions. Pour un OM à la dérive et sans repère, il ressemble à une bénédiction.

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