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OM : Leya Iseka, l’alternative en pointe avec laquelle on est trop sévère

Publié le - Mis à jour le


 

Le jeune attaquant belge a été assez violemment attaqué sur les réseaux sociaux suite à son raté face à Bordeaux. Pourtant, il aura au moins eu le mérite d’être en position de rater quelque chose, lui.

 

Jusqu’à son entrée, les joueurs marseillais n’arrivaient pas à toucher leur pointe blessée dont la sortie tardive a sans doute handicapé son équipe. Bien sûr, le chevronné Bafé Gomis est bien au dessus du niveau du newbie Leya Iseka mais le belge pourrait avoir son mot à dire. Il mérite au moins d’avoir sa chance à son poste en l’absence du titulaire.

 

Une entrée loin d’être catastrophique

 

Lorsqu’il remplace Gomis au Vélodrome dimanche dernier, le jeune diable rouge n’a plus foulé une pelouse de Ligue 1 depuis plus de deux semaines et ses 26 petites minutes joués face à Metz, le 16 Octobre.

 

 

Il met du temps à rentrer dans son match, rate quelques gestes, n’arrive pas à se situer avant d’enfin trouver ses marques. Ce n’est pas un hasard s’il est finalement impliqué sur les trois situations chaudes de la fin de match. D’abord en décochant une bonne frappe aux 16 mètres qui passe au ras du poteau bordelais puis ce plat du pied un peu précipité où il aurait dû mieux faire et enfin cette combinaison avec Thauvin qui sera fauché dans la surface.

 

Samba Iseka

 

Au final, à cause de son pedigree familial mais encore plus de la frustration engendrée par le match nul, beaucoup de supporters ne retiendront que sa saleté de plat du pied qui aurait pu offrir la victoire à l’OM.

 

Une constante depuis son arrivée. Être le frère de Michy, le place en permanence sous le soupçon du népotisme. Même lorsqu’il s’est bien acquitté d’un poste non naturel pour lui sous Passi, on retenait surtout ses erreurs.

 

Avec cette mauvaise rengaine entendue ici ou là : « C’est simplement parce qu’il est le frère de Michy qu’il est là, sinon… » Et bien non !

 

 

Un jeune attaquant convoité par toute l’Europe

 

 

Bien avant d’arriver à l’OM, Leya Iseka avait ébloui les recruteurs de l’Europe entière en terminant meilleur buteur de la Youth League. Il était convoité aux quatre coins de l’Europe mais s’est malheureusement gravement blessé la saison suivante. Il n’est pas QUE le frère de Michy.

 

 

Florian Holsbeek, rédacteur en chef de walfoot.be, ne tarissait pas d’éloges à son sujet lorsque nous l’avions interrogé en Aout dernier : « C’est un joueur très talentueux, un diamant brut ! (…) C’est un vrai buteur, toujours à la bonne place, à la recherche de la profondeur. Un vrai attaquant moderne ! »

A la base, je suis numéro 9. Là, je joue en 10.

 

 

Finalement, il n’a joué à son poste à l’OM que 35 minutes : celles contre Bordeaux. Avant cela, il était aligné en tant que second attaquant presque dix. Il l’avait d’ailleurs expliqué à La Provence après sa première titularisation en Septembre :  « A la base, je suis numéro 9. Là, je joue en 10. Ça ne me dérange pas, j’adore cette position. Après, ce premier but, je l’attends grave. J’espère qu’il arrivera au Vélodrome. »

 

Sa disponibilité et son intelligence pourrait aider le compartiment offensif à compenser au mieux l’absence du titulaire indiscutable en pointe. Il faut s’en servir et tenter de le juger comme un jeune joueur « normal ».

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