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Bayaoui : « Faire le ménage à l’OM pour ne pas louper des talents locaux »

Mis à jour le - Publié le

Hervé Ghevontian et son projet pour l’OM par FootballClubdeMarseille
 

Farouk Bayaoui, président du Club de Beaumont, a accordé un entretien à Football Club de Marseille. Une anecdote sur la création du club qui prête à sourire, le profil du club et ses rapports avec l’Olympique de Marseille sont de la partie. Extraits.

 

 

Farouk Bayaoui, pouvez-vous nous faire un historique du Club de Beaumont ?

 

Farouk Bayaoui : Le club s’appelait à la base le Celtic de Beaumont, fondé par 3 potes arméniens sur le plateau de Beaumont, dans le 12e arrondissement de Marseille. Pour l’anecdote, le club s’est appelé comme tel car il y a eu une finale de C1 à l’époque entre le Celtic Glasgow et l’Inter Milan (25 mai 1967, victoire 2-1 du Celtic, ndlr). Et les fondateurs avaient décrété que le nom du club porterait en partie le nom du gagnant. Une autre anecdote sympathique : à l’époque, la télé était en noir et blanc et ils pensaient que le Celtic jouait en rouge et blanc. Or, ils jouaient en vert et blanc (rire). Donc les couleurs du club ont été rectifiées quelques plus tards. Sinon, le club a connu des années fastes au début de ce siècle, mais il a connu une période creuse en 2009-2010, un ami et moi avons repris le flambeau en 2010-2011. 

 

 

À lire aussi : Jean Luc Mingallon et les rapports inexistants entre l’OM et Consolat

Bayaoui : « On prend des garçons pour qu’ils parviennent à se mélanger avec les autres, quelle que soit leur confession, religion ou race »

 

 

Quelles sont vos priorités en matière de formation ? Qu’est-ce que vous désirez inculquer à vos jeunes pour mettre toutes les chances de leur côté ?

 

F. B. : On prend des garçons pour qu’ils parviennent à se mélanger avec les autres, quelle que soit leur confession, religion ou « race ». On veut qu’ils deviennent meilleurs. Vous savez, le monde professionnel est tellement difficile, il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Mais on essaie déjà d’éduquer les enfants, et ça passe par le respect de son adversaires, de ses coéquipiers, de son entraîneur, pour respecter les valeurs de la République Française tout simplement.

 

 

 

« La section amateur de l’OM fonctionne »

 

Pouvez-vous nous confirmer que vous entretenez des rapports réguliers avec l’OM ?

 

F. B. : Comme je vous l’ai dit, tout au long de l’année, nos équipes de préformations sont conviées à la Commanderie, on nous envoie des convocations. La section amateur de l’OM fonctionne. Je ne vous dis pas que c’est parfait, il y a des choses à améliorer, mais ils oeuvrent à la tâche. Même si l’équipe première ne fonctionne pas actuellement, c’est sûrement dû au mauvais fonctionnement avec la direction. Au niveau de la cellule de recrutement, depuis 2 ans (depuis l’arrivée de Bielsa à l’OM, ndlr) ils commencent à se bouger… Après, il y a de grosses erreurs au niveau de la direction de l’OM. Ils font l’exploit de former les joueurs et de ne pas les signer pro derrière, comme Flamini à Arsenal, ou même un garçon comme Boutobba qui ne va finalement pas rester… Il y a de vraies carences à l’OM, on le sait très bien. Pour moi, à l’avenir, il faudra prendre des résolutions, faire le ménage à l’intérieur, pour essayer de créer une certaine dynamique et ne pas passer à côté de petits talents, comme il y en a beaucoup dans notre région provençale.

 

 

Quel est votre regard sur le contexte actuel à l’OM ?

F. B. : Je suis de la génération Waddle, Papin, Di Meco… Quand vous voyez ce qui se passe actuellement, ça fait un pincement au cœur. On se dit que l’OM a encore un nom vendeur en Europe voire même dans le monde, mais aujourd’hui notre direction fonctionne très mal et on n’arrive pas à former une équipe compétitive et représentative de notre région.

 

 

Propos recueillis par Bryan Gironis

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