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Cocchi : « Même les petites parisiennes veulent jouer à l’OM ! »

Publié le - Mis à jour le
La rédaction de Football Club de Marseille est composé de journalistes suiveurs de l'OM (olympique de Marseille) depuis plus de 10 ans. Nos journalistes couvrent l'actualité de l'OM et du mercato OM quotidiennement.
Illustration Logo / terrain - 08.10.09 - Inauguration des infrastructures sportives du centre d'entrainement Robert Louis Dreyfus - Marseille Photo : Reportages press / Icon sport

Claude Cocchi, présidente du FA Marseille Féminin, a accordé un entretien à Football Club de Marseille pour nous effectuer un panorama du football féminin à Marseille. Elle nous confie notamment que l’Olympique de Marseille y tient, sans surprise, une place de premier choix… Extraits.

 

 

Claude Cocchi, comment se déroulent les détections des jeunes joueuses ? S’organisent-elles dans des proportions aussi élevées que dans un club de football masculin ?

 

Claude Cocchi : Non, évidemment. On fait des annonces sur les réseaux sociaux, on appelle certains éducateurs qui ont des filles en « mixité » (qui jouent avec les garçons, ndlr). Si on a supervisé une joueuse, on fait un courrier à un club. Après c’est du bouche-à-oreille, certains savent que le FAMF est un club familial. On joue avec nos atouts. Mais ce n’est pas dans des proportions comme l’OM. De toute évidence, tout le monde irait à l’OM en premier, on sait très bien qu’on n’est qu’un deuxième voire troisième choix…

 

 

Souffrez-vous d’une éventuelle concurrence pour attirer des jeunes joueuses ?

 

C. C. : Demandez à un aveugle s’il veut y voir (rire). Les petites, comme tous les garçons, rêvent de quoi ? De l’Olympique de Marseille ! Vous vous rendez compte de l’impact du nom « Olympique de Marseille » ? Même les petites parisiennes veulent jouer à l’OM ! C’est connu dans le monde entier. Que voulez-vous faire ? Nous, au FAMF, on refusait aux filles de partir. Maintenant, on ne peut plus lutter, on ne combat pas avec les mêmes armes. 

 

Votre équipe figure dans le même groupe que l’OM en Division 2. Comme vous les avez déjà affrontées, estimez-vous qu’il y a un grand écart de niveau entre les deux équipes ?

 

C. C. : Dès le début de saison, on savait que l’OM monterait en Division 1. L’OM s’était drôlement renforcée à l’intersaison. Sandrine Brétigny (attaquante de l’OM passée par Lyon et Juvisy, ndlr) en est à 24 buts, vous imaginez ? Des filles sont déjà passées par la D1. C’est du costaud. On ne pouvait pas lutter, nous, un club amateur, contre la section féminine d’un club professionnel. Sincèrement, on savait que les filles de l’OM monteraient et qu’elles n’allaient pas « jouer à la baballe » (rire). Même en D2, c’est compliqué pour nous de gagner 1-0, alors qu’elles enfilent les buts comme des perles…

 

 

Surtout quand on compare les résultats de l’équipe masculine de l’OM…

 

C. C. : Ça a chambré sur les réseaux sociaux, je vous le garantis (rire)…

 

 

 

Propos recueillis par Bryan Gironis

 

 

 

À voir aussi : Le Rap, l’OM, Labrune, l’interview du Muge… par FootballClubdeMarseille

 

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