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Passi : un entraineur en sursis ?

Mis à jour le - Publié le
La rédaction de Football Club de Marseille est composé de journalistes suiveurs de l'OM (olympique de Marseille) depuis plus de 10 ans. Nos journalistes couvrent l'actualité de l'OM et du mercato OM quotidiennement.

La victoire à domicile face à Nantes a donné un peu d’air au club qui partait à la dérive, et Passi en sursis. Sans être éblouissant l’OM a remporté sa deuxième victoire de la saison contre le premier relégable.

 

Cependant, depuis la démission de Bielsa il n’y a plus vraiment de capitaine et le bateau prend l’eau. Michel, sur lequel Labrune avait misé pour continuer l’œuvre de l’entraîneur argentin, n’a fait qu’amorcer le début du naufrage lors de la dernière saison. C’est Franck Passi qui a hérité, peut-être malgré lui, de ce qui ressemble de plus en plus au naufrage du Titanic.

 

 

 

 

 

Franck Passi, fidèle à l’OM

 

 

Né à Bergerac, Franck Passi (50 ans), a été un assez bon milieu de terrain de Ligue 1, d’abord à Montpellier, puis à l’OM (1986-1988), Toulouse, Toulon et Monaco, avant de terminer en Espagne (Compostelle) et en Angleterre (Bolton). Une carrière de joueur bien remplie, qu’il prolongera avec une carrière d’adjoint, toujours à Compostelle puis à l’AS Cannes (National). Survient alors un retour à l’OM, où grâce à ses relations, il obtient le poste de superviseur à la cellule recrutement. A priori sa carrière ne devait pas aller plus loin. Mais quatre ans plus tard, il prend en charge la réserve, en 2010, et ne parvient pas à éviter la descente en DH. La saison suivante il parviendra à remonter en CFA2. Suite au départ de Didier Deschamps, Passi met un pied chez les pros. Il sera l’adjoint d’Elie Baup puis de Marcelo Bielsa, puis de Michel. Sa longévité à l’OM et son ascension au poste d’entraîneur du club sont principalement dû à sa discrétion, sa fidélité et son maniement de l’espagnol. C’est comme s’il s’était retrouvé au poste un peu par hasard après l’échec de Michel et que l’actionnaire ait fermé les vannes financières.

L’incroyable histoire de l’adjoint couronné de succès ne marche pas forcément à tous les coups. On se souvient de Gérard Gili, l’ancien gardien réserviste des années 80 qui avait hérité d’un effectif digne de ce nom au point de rafler un doublé coupe-championnat. Franck Passi aura peu de chances, voire pas du tout, de réitérer l’exploit.

En charge d’une équipe déséquilibrée qui n’a pas été renforcée au mercato, ni par lui ni par les dirigeants, son statut de patron par défaut semble difficile à affirmer. La tâche de devoir redorer le blason des phocéens et les ramener à la place de numéro 1 semble beaucoup trop grande et compliquée pour lui.

Il tâtonne dans ses compositions d’équipes, met en cause son effectif trop juste. Même si son 4-4-2 laisse entrevoir de l’espoir en attaque, au fil des matches cette gestion plus ou moins hasardeuse augmente le désamour qu’éprouve le public du stade Olympique. L’entraîneur olympien n’a sans doute pas les clés ni le bagage pour pouvoir redresser la barre. Et on peut le dire, personne n’est dupe de la situation, à commencer par les supporters. Le stade se vide de plus en plus, les paris foot en faveur d’un OM gagnant n’existent plus.

 

C’est peut-être la crise la plus dure que le club de la cannebière aura à traverser. Dans cette période de transition, où le pouvoir est plus ou moins vacant, il va falloir se retrousser les manches et combler les trous avant de sombrer complètement et éviter le rique d’une relégation.

Franck McCourt et Jacques-Henri Eyraud ont toutes les cartes en main et doivent sortir leur joker, avant que le Titanic ne sombre… Gageons qu’ils sauront le faire à temps !

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