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RDV: L’OM saigne encore

Mis à jour le - Publié le
Journaliste professionnel spécialiste de l'OM (olympique de Marseille), couvre l'actualité de l'OM et du mercato OM depuis plus de 12 ans. Présentateur de l'émission Débat Foot Marseille et réalisateur de films documentaires sur l'histoire de l'OM.
RDV: L’OM saigne encore
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Dès le coup de sifflet final à Rennes, les médias étaient tous unanimes: « L’OM a stoppé l’hémorragie ».  Elie Baup l’a lui même déclaré au premier micro tendu,  se félicitant de ce petit point pris. Il faut dire que vu le scénario du match, l’entraineur de l’OM pouvait être soulagé. Si Mandanda n’avait pas stoppé un pénalty en seconde période, il filait droit vers une sixième défaite consécutive qui aurait pu lui coûter sa place. Plus que fébrile défensivement en première période, inexistant dans le jeu en seconde, l’OM n’a certes pas perdu mais contrairement à ce que l’on a pu entendre, l’OM n’a en aucun cas pansé ses plaies.

 

Un déséquilibre flagrant à la perte de balle

 

Alors que l’OM enchaine les défaites, Baup choisi une nouvelle fois de maintenir son 4-2-3-1. un système qui ne fonctionnement clairement plus avec les joueurs dont il dispose. L’an dernier, Baup évoluait avec deux milieux purement défensifs: Romao avec Cheyrou ou Barton. Ces deux derniers étaient complètement bridés par Baup qui leur demandait uniquement de défendre. A la perte de balle, Amalfitano et André Ayew se muaient en véritables défenseurs. La principale qualité de l’OM était donc sa solidité défensive. Et en Ligue 1 c’est une énorme qualité.

 

Cette saison, c’est Imbula qui évolue aux cotés de Romao. Annoncé comme un phénomène, l’ancien guingampais affiche des lacunes inquiétantes. Son manque d’agressivité et son dilettantisme dans les phases défensives posent  un sérieux problème. D’autant que Payet et Thauvin s »impliquent également beaucoup moins que leurs prédécesseurs dans le travail de récupération du ballon.  On observe alors une équipe constamment coupée en deux blocs qui concède un nombre d’occasions par match très inquiétant. 

 

Une équipe coupée en deux

 

La constante c’est que tous les adversaires de l’OM réussissent à placer des contres rapides avec une facilité déconcertante. Face Rennes les olympiens ont même réussi l’exploit de se faire contrer sur le coup d’envoi. Baup et ses hommes n’ont visiblement rien retenu des défaites précédentes.

 

Baup dit vouloir faire plus de plus de jeu cette saison. Il le dit, l’explique à chaque conférence de presse, balance des stats sur le nombre de passes, le nombre de centres, de corners mais, pourtant entre la com’ de l’entraineur et la réalité il y a un gouffre. L’OM ne produit en fait pas grand chose offensivement. Ce que l’on observe, c’est surtout que le jeu marseillais manque considérablement de vitesse et de précision techniques.

 

L’OM se déplace à Naples mercredi et avec les carences défensives affichées depuis le début de la saison le club phocéen peut potentiellement prendre une rouste. Baup semble vouloir aller au bout de son idée alors que tous les voyants sont au rouge. Tant que l’OM n’aura pas réglé ses problèmes défensifs il ne pourra rien espérer. En championnat Lille compte déjà 8 points d’avances. Monaco en compte 7. Cet écart est très important, peut-être déjà trop.  

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