Hèèè ma fouaaa, tié jamais tranquille avec l’OM…
Il fait beau, tu viens au stade en forme, prêt à bien profiter du week-end, y a du monde qui veut manger du ballon, il y a des drapeaux, les fanatics rendent hommage à Depé, dont c’était l’anniversaire il n’y a pas longtemps, en se mettant tous torse nu, le match commence bien, mais tu stresses quand même. Tu mènes 2-0 après moins d’une demi-heure de jeu grâce à deux jolis buts de Balotelli, sur deux services d’Ocampos, le premier plein de sang-froid dont la célébration fut contrariée par l’arbitre de touche qui avait levé son drapeau, avant que le(a) VAR n’infirme cette décision. Le second est plus une demi-occasion, une frappe soudaine dans l’angle aux 20 mètres en se retournant.
il y avait de la volonté, de l’allant mais c’était 100% de réussite pour les olympiens, c’étaient leurs deux seules occasions de la mi-temps.
L’ennui est qu’après ce but, les joueurs de Garcia se sont mis à perdre des ballons bêtement alors que les angevins décidaient de jouer le tout pour le tout, on vit Caleta-Car et Rami commettre deux grosses fautes de relance, et puis il y eut ce pénalty accordé bien après la faute sur signalement du(e) (la) VAR, généreux car sur les images que l’ami Médéric me montrait sur son téléphone, la faute n’apparaissait pas évidente, suffisante pour entraîner un pénalty, l’angevin ne faisait pas peser un danger périlleux sur la cage de Pelé.
À 2-1, à la mi-temps, personne ne s’imaginait que la suite serait particulièrement facile.
Elle ne le fut pas. Les olympiens continuèrent de déjouer alors que leurs adversaires livraient de leur côté un combat à la vie à la mort aidés quelquefois par l’arbitre qui accordait des coups-francs généreux, ce qui agaçait de plus en plus les virages. On multipliait les approximations.
Garcia faisait un premier changement en sortant Sanson pour Gustavo,…
…puis un peu plus tard en envoyant Strootman à la place de Lopez, mais sa grande faute de coaching ce soir, symbolique de sa conception du football tout au long de la saison. Alors que Payet continuait de s’échauffer, l’entraineur marseillais l’ignorait. Et c’est un peu plus tard, à la 77e alors qu’il s’apprêtait à faire le changement pour reformer le 4-2-3-1 initial, Sarr pris de folie commettait deux pieds en l’air successifs, à la despérados et prenait un rouge direct. Payet se rasseyait. Sur une action suivante, les angevins qui n’avaient pas tiré une fois au but, ou si peu, obtenaient un nouveau pénalty qu’ils transformaient. Puis Payet entrait… à la 82e minute…
On finissait dans la confusion, incapables de reprendre l’avantage avec des joueurs laissés trop longtemps sur le banc ces derniers temps
Les joueurs de Moulin avaient le morceau dans la bouche et ne voulaient plus rien lâcher.
C’est mort pour le podium. Les olympiens ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Et Garcia, entraîneur au petit pied, avec ses conceptions peu généreuses du football est le premier responsable, on l’a bien vu ce soir. Quznd on a le match en main comme c’était le cas en première mi-temps, il est interdit de perdre le fil comme ils le firent, quasiment sans réagir, quel que soit le degré de générosité des deux pénaltys accordés qui furent à peu près les deux seules occasions de leur adversaire. On a tous la rage, et le dégoût ce soir. La nuit va vraiment tomber sur notre club. Mais sur le match qu’il fit ce soir, Thauvin peut bien partir où il veut, quel que soit son prix. On a de bons joueurs, mais un collectif et un football douteux. On ne triche pas impunément avec ce sport. Il faut des convictions fortes. Cette année, on a rien vu chez Garcia qui nous laisse croire qu’il pouvait faire mieux. Il doit partir vite. Pour moi, c’est le responsable numèro 1 de cette saison ratée. Le deuxième c’est le président.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
