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L’OM, fort devant, faible derrière !

La rédaction de Football Club de Marseille est composé de journalistes suiveurs de l'OM (olympique de Marseille) depuis plus de 10 ans. Nos journalistes couvrent l'actualité de l'OM et du mercato OM quotidiennement.
Bafetimbi Gomis

 

 

 

L’Olympique de Marseille, et son entraineur Franck Passi se sont offerts hier soir un grand bol d’Oxygène en s’imposant face à Nantes au vélodrome (2-1). Une victoire certes acquise dans la douleur, mais très importante psychologiquement pour le groupe olympien qui sortait d’un match nul, et de 2 défaites concédées dans les dernières minutes après avoir mené au score. Cette fois l’OM, n’a donc pas craqué, mais s’est fait quand même bien peur.

 

Et pour cause, les olympiens ont d’abord encaissé un but dès la deuxième minute suite à une succession d’erreurs individuelles défensives. Après avoir renversé le match en montrant quelques belles actions offensive, les hommes de Passi n’ont pas su faire le break avant de souffrir énormément dans le dernier quart heure.

 

 

Une tendance se dégage. Ainsi, depuis le début de la saison cet OM version 2016-2017 est plutôt bien armé offensivement, mais dispose d’un milieu et d’une défense bien plus inquiétante. Devant, le quatuor Thauvin, Njie Gomis, Cabella a plutôt fière allure dans cette Ligue 1, même si contrairement aux trois premiers, l’ancien montpelliérain ne parvient pas encore à retrouver son niveau. Dans le 4-4-2 de Frank Passi, qui semble être le schémas qui fonctionne le mieux, il faut souligner l’importance d’un Bafetimbi Gomis dont la motivation et l’investissement font plaisir à voir. Certes ce dernier rate des occasions, mais sa grinta, et son expérience tire le groupe vers le haut. Thauvin, l’autre leader, est également très jambe et décisif. Associé à un Njie qui fait parler sa vitesse, devant, c’est donc plutôt fort.

 

C’est derrière qu’il faut pour le moment s’inquiéter pour le club phocéen. Pour le moment, car avec un éventuel retour de Diarra et la possible montée en puissance de Fanni, le bloc défensif olympien devrait être nettement plus costaud.  En attendant que le premier revienne (s’il revient un jour) et que le second retrouve du rythme, la fébrilité de l’OM saute aux yeux. Le club phocéen semble pouvoir plier sur n’importe quelle offensive adverse. Hier encore, c’est Nantes, l’une des pires équipes de Ligue 1, qui a mis le feu à l’arrière garde olympienne, incapable techniquement de ressortir proprement le ballon, ni de le conserver.  Le duo Vainqueur – Anguissa est certainement l’un des duos les plus faibles que l’OM n’ait jamais eu depuis des années.  Que dire des latéraux ? « L’important était d’avoir deux lignes de quatre solides et d’exploiter les points faibles de Marseille, c’est-à-dire les latéraux. C’est ce qu’on a su faire, notamment en fin de match », résumait parfaitement Paul George Ntep cette semaine.

 

 

En étant optimiste, on peut éventuellement envisager qu’au fil des matchs, lorsque certains joueurs auront retrouvé leur condition physique, et Diarra sera de retour, le visage défensif de l’OM sera de bien meilleur qualité. Toutefois, se renforcer au milieu de terrain et en dépense ne serait pas du luxe pour espérer jouer la la première partie de tableau.

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