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Stojkovic: « l’OM avait besoin d’un joueur comme moi pour la finale »

Mis à jour le - Publié le
Journaliste professionnel spécialiste de l'OM (olympique de Marseille), couvre l'actualité de l'OM et du mercato OM depuis plus de 12 ans. Présentateur de l'émission Débat Foot Marseille et réalisateur de films documentaires sur l'histoire de l'OM.
Stojkovic: « l’OM avait besoin d’un joueur comme moi pour la finale »
Footballclubdemarseille TV

Dragan Stojkovic était l’un des meilleurs joueurs de la planète lorsque Bernard Tapie l’a fait signer à l’OM en 1990. Celui que l’on surnommait « Pixie » s’est malheureusement trop vite blessé pour montrer l’étendue de son immense talent aux supporters marseillais. De passage à Marseille pour donner le coup d’envoi du match Rennes – OM, il revient pour Football club de Marseille sur ses années olympiennes et juge les performances de son ancien club aujourd’hui.

 

 

 

Vous rappelez-vous de votre arrivée à l’OM ?

Dragan Stojkovic : « C’était en 1990, juste après le Mondial en Italie. J’ai choisi l’OM qui était la plus grande équipe en Europe. Quand j’ai vu les noms qui composaient l’effectif, c’était pour moi très facile de choisir une équipe comme Marseille. J’y ai vu le futur champion d’Europe. L’ambition du club et la mienne étaient la même: Je voulais devenir le meilleur joueur d’Europe et l’OM souhaitait être champions d’Europe. « 

 

 

Comment l’OM a-t-il réussi à vous acheter à l’époque?

D.S : « En 1989 c’est le grand président, Bernard Tapie, qui est venu à Belgrad et qui a dit: « J’ai besoin d’un numéro 10 et je veux, Stojkovic, le Maradona de l’est ». Une heure après ça j’ai reçu un appel de l’AC Milan. Ils étaient très déçu car ils me voulaient, mais moi j’étais très content car j’étais sûr qu’après la coupe du monde je porterai le maillot blanc. Et je savais que j’avais choisi le futur champion d’Europe »

 

Ce n’est pas passé loin d’ailleurs en 1990…

D.S : « Oui, mais malheureusement, je me suis blessé gravement au genou gauche. Marseille est toujours la ville de mon cœur. Il ne faut pas oublier que  mon fils et ma fille sont nés ici, et sont donc 100% Marseillais ». 

 

Si je pouvait changer quelque chose, ce serait le genou

 

Y a-t-il des regrets quand même, d’avoir été si rapidement blessé?

D.S : « Si je pouvais changer une seule chose, ce serait mon genou. Mon premier match avec le maillot blanc,  c’était contre Nice, Gilli me fait rentrer à la mi-temps. C’était quelque chose de formidable que je ne peux pas oublier. Après ça, malheureusement, je n’ai pas eu de chance, parce que j’ai été victime d’une blessure qui m’a pratiquement tué même si j’ai beaucoup bossé pour revenir au niveau ».

 

 

Si vous deviez garder un  souvenir ou un match avec l’OM, ce serait lequel ?

D.S : « Je ne l’ai pas joué à cause de ma blessure, mais bien sur ce serait contre l’AC Milan à Munich. Quand on a écrit l’histoire du football français et de l’OM. On a battu un grand, grand Milan, avec la tête de Basile. On a réalisé un rêve. C’est très important pour l’histoire de Marseille.

 

 

Et Bari?

D.S : « A Bari, on a joué contre l’Étoile Rouge mon ancien club… Les deux équipes n’avaient pas fait un grand match. On a terminé le match à 0-0, et l’Étoile Rouge a eu plus de chances aux penalties ».

 

 

Vous étiez d’ailleurs au centre de la polémique car tout le monde disait qu’il fallait vous faire rentrer plus vite car ils vous craignaient…

D.S : « Je pense que Goethals a fait une erreur. C’était un match pour moi, mais il a pensé différemment. Ils avaient peur de moi, et moi, j’étais très motivé. Une semaine avant, j’avais fait 90 minutes contre Nice, en réalisant un match presque parfait. Et l’OM avait exactement besoin d’un joueur comme moi pour la finale. Mais Raymond a dit non ».

 

On a dit que l’Étoile Rouge avait tout misé sur les tirs au but.

D.S : « Ils avaient peur de Marseille, parce que jusqu’à la finale, l’OM avait joué un vrai spectacle. Tous les matchs étaient d’un grand niveau. D’un autre côté, l’OM a trop respecté l’Étoile Rouge. Si seulement on avait joué comme d’habitude on aurait gagné. Mais tactiquement, c’était une erreur ».

 

 Être à neuf points derrière la troisième place, ce n’est pas bon pour un club comme l’OM

 

 

On dit souvent que cette équipe de 91 était la plus belle équipe de L’OM.

D.S :  » La plus belle je sais pas, mais la plus forte oui. Tu sais quand tu remportes la ligue des champions et que tu deviens numéro 1 en Europe (ndlr en 1993), tu dois admirer et respecter cette équipe qui est entrée dans la légende. Je pense que l’OM était vraiment très très fort à cette époque »

 
 

Avez-vous le temps de suivre l’Olympique de Marseille ?

D.S : « Oui, bien sur. Je pense qu’il y a beaucoup de changements. Et quand il y a beaucoup de changements c’est logique que les résultats ne soient pas bons. Être à neuf points derrière la troisième place, ce n’est pas bon pour un club comme l’OM. L’OM est toujours un grand club et avec sa puissance et son potentiel il va sortir de cette situation, qui n’est pas un désastre mais qui n’est pas bonne. On a envie de voir l’OM toujours au top. ».

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