En zone mixte, après la victoire de l’OM contre Toulouse (2-1) qui qualifiait le club phocéen pour la prochaine ligue des champions, André Ayew avait confié qu’il n’avait pas digéré les sifflets du public au vélodrome à certains moments de la saison. Le milieu de terrain marseillais a de nouveau évoqué le sentiment de revanche qui l’anime aujourd’hui avec cette seconde place au classement acquise par rapport au manque de soutient qu’il a ressenti. « En début de saison, personne n’a cru en nous, que ce soit la presse ou tous les gens autour. On sait donc fait petit. Il y avait de gros problèmes financiers. Il fallait faire partir de joueurs, alléger la masse salariale. On a pu faire confiance qu’au coach, au président, aux joueurs et a notre unité pour réussir. On est sur le podium depuis la première journée. Si on est là ce n’est pas par hasard, c’est qu’on le mérite. On le doit qu’à nous même, au club, car on n’a pas toujours eu le soutient qu’il fallait. Même à domicile on a été sifflé, et quand on gagnait on n’était pas cotent de la victoire. On s’est serré les coudes. Aujourd’hui on voit que les supporters sont heureux. On est content qu’ils le soient mais c’est vrai qu’on aurait voulu un peu plus de soutient pendant la saison, notamment pendant les moments difficiles pour nous aider à renverser beaucoup de choses. »
Pour de tels propos, plus que déplacés, le milieu de terrain mériterait la pire sanction qui existe: Revivre le supplice qu’a infligé son équipe aux supporters en revisionner l’ensemble des matchs à domicile de l’OM cette saison…
