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« La consommation tue l’irrationnel, engendre des supporters qui sont des moutons »

Publié le - Mis à jour le
La rédaction de Football Club de Marseille est composé de journalistes suiveurs de l'OM (olympique de Marseille) depuis plus de 10 ans. Nos journalistes couvrent l'actualité de l'OM et du mercato OM quotidiennement.

Made In Mars - MATTHIEU FRANCESCHI - Tifos... par FootballClubdeMarseille « La consommation tue l’irrationnel, engendre des supporters qui sont des moutons »
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Le 26 mai prochain sort le livre intitulé « Vélodrome, Le douzième homme. » À cette occasion, Lionel Briot, photographe professionnel et supporter de l’OM, a accepté de répondre aux questions de Footballclubdemarseille.fr au sujet de la promotion de son livre, son regard sur le supportérisme à Marseille et la crainte d’un modèle de spectateur « consommateur ». Extrait.

 

 

A lire l’entretien intégral: Briot : « Le Vélodrome sera bientôt rempli de consommateurs… »

 

Briot : « À Marseille, on est vraiment dans l’envie de se mélanger »

 

 

 

Lionel Briot_04

Lionel Briot

 

« On peut le dire, en effet. On est vraiment dans une société de consommation, et ce n’est pas moi qui l’affirme. Hélas, le stade n’a pas été préservé de ce fait. Ce qui est terrible, c’est que ça a même atteint les virages et, par ce biais, le mouvement ultra, cette ferveur, cet enthousiasme. Le peuple latin a sa propre identité, mais moi qui ai fait pas mal de stades d’Europe, je suis allé en Angleterre, en Suisse et j’y ai vu des stades aseptisés, des « stades de spectacle. » La consommation tue l’irrationnel, le sensible, la ferveur et engendre des supporters qui sont des moutons. Je vois des gens prendre des milliers de photos avec des objets, ils les partagent sur les réseaux sociaux, ça circule dans des tuyaux pour rien au final. À l’époque où j’ai connu le mouvement ultra, tout était incontrôlable. Bien évidemment, il pouvait y avoir des débordements, mais ça fait partie de la condition humaine à mon sens. À Marseille, on est vraiment dans l’envie de se mélanger, de délirer avec son voisin. Mes travaux sont un peu un témoignage de cette époque, même si ça n’en était pas le but au départ. »

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