Si Frank McCourt et Jacques-Henri Eyraud continuent de se féliciter publiquement du travail accompli depuis quatre ans, les résultats financiers du club restent désastreux. Didier Poulmaire, avocat qui a accompagné l’arrivée du duo à la tête du club, a livré son analyse sur la vision de ces investisseurs made in USA…
Un temps dans les organes décisionnaires du club (Conseil de Surveillance), l’avocat suit désormais l’actualité du club avec un peu plus de distance. Cela ne l’empêche pas d’avoir une vision d’ensemble de la stratégie des investisseurs américains plutôt intéressante…
Qu’il suffise de mettre des spécialistes du merchandising ou du remplissage de stade pour que ça parte
« Les investisseurs américains repèrent les clubs avec une zone de chalandise importante et une marque à développer. Ce sont des gens pragmatiques, fascinés par le football en tant que sport global. Mais ils ne mesurent pas toujours le décalage entre leur environnement et le nôtre, très associatif. A tort ou à raison, ils ont la conviction que les clubs français ne sont pas managés par des professionnels mais par des hommes de terroir. Qu’il suffise de mettre des spécialistes du merchandising ou du remplissage de stade pour que ça parte. Quant à McCourt, je pense qu’il est sincère. »
Didier Poulmaire – Source : le JDD
