L’entraîneur de l’Olympique de Marseille, Roberto De Zerbi, s’est présenté face à la presse à deux jours du déplacement à Lille. Fidèle à lui-même, l’Italien a livré un discours lucide, structuré, et déterminé. Voici les cinq principaux enseignements de son intervention.
1. Le mérite avant tout pour la Ligue des champions
Roberto De Zerbi n’a pas souhaité parler trop tôt de qualification, mais il estime que la deuxième place actuelle est le fruit d’un travail rigoureux.
« Je crois au travail, au mérite. Je n’aime pas obtenir des choses qui ne sont pas méritées. (…) Si on parle de Ligue des champions, je pense qu’on mérite. On est à la deuxième place. Mais le championnat n’est pas terminé. »
2. Une préférence affirmée pour le système à trois défenseurs
Face à Lille, l’OM pourrait évoluer avec une défense à trois. De Zerbi s’est montré clair sur sa philosophie de jeu.
« Cette semaine, on a essayé la défense à trois et à quatre. »
« Pour l’OM de cette saison, le meilleur système reste celui avec une défense à trois et deux milieux. »
Il insiste aussi sur l’importance de s’adapter à ses joueurs :
« Moi, Roberto, en tant que coach, je préfère ce système avec deux ailiers larges, des latéraux qui vont vraiment vers l’avant et deux centraux. Mais ce qui est important, c’est de respecter les caractéristiques de ses propres joueurs. Un entraîneur est peu intelligent s’il ne respecte pas ça. »
3. Hors de question de viser le nul
De Zerbi ne veut pas que son équipe joue avec retenue, même face à un concurrent direct.
« On ne peut pas se contenter de ne prendre qu’un point. (…) On ne peut pas penser juste à défendre et essayer d’obtenir le nul. »
Il ajoute :
« C’est facile de nous concentrer sur nous, car nous sommes encore devant. »
4. Une confiance renouvelée dans certains joueurs
Justifiant ses choix récents, le coach a mis en avant les qualités de Rowe, préféré à Maupay face à Brest.
« Devant, on a passé une période où on était un peu trop prévisibles. Rowe peut apporter de l’imprévisibilité comme numéro 9. (…) Neal, c’est vraiment un attaquant pur, Jonathan est plus rapide, plus dans le un contre un. »
Sur Gouiri, il n’a pas tari d’éloges :
« Gouiri, c’est un joueur très fort et qui n’a pas juste commencé à l’être avec ce triplé. »
5. Un groupe quasi au complet, Lirola incertain
Côté infirmerie, De Zerbi se montre rassurant, même s’il reste un doute.
« Lirola, il faudra voir ça demain matin. Sinon, tout va bien. »