Le climat à la Ligue de football professionnel (LFP) reste explosif, mais Vincent Labrune conserve son poste. Malgré un bilan critiqué depuis son arrivée en 2020, l’ancien président de l’OM a une nouvelle fois été conforté lors de l’élection des nouveaux membres du conseil d’administration.
Fabrice Bocquet (Nice), Waldemar Kita (Nantes) et Loïc Féry (Lorient) ont été élus, tandis que Jean-Michel Roussier (Le Havre), symbole de l’opposition, a été écarté.
Une élection qui renforce le président contesté
Cette élection est intervenue après les coups de gueule de Joseph Oughourlian (Lens) et de Frank McCourt, propriétaire de l’OM, qui avaient dénoncé la gouvernance actuelle. Pourtant, le rapport de force n’a pas changé, laissant Labrune en position de force. Comme souvent, il a fait réagir son entourage dans L’Équipe : « Cette élection envoie un signal clair. Les prétendus problèmes de gouvernance dénoncés par certains ne sont qu’une fiction… »
Des tensions croissantes autour de la gouvernance
Ces résultats renforcent un président pourtant très critiqué. Les attaques de McCourt et Oughourlian pointaient du doigt l’influence supposée de Nasser al-Khelaïfi, mais aussi le décalage entre les promesses financières de Labrune et la réalité des droits TV. L’explosion des frais de fonctionnement de la LFP est également dénoncée, symbole d’un échec dans la gestion.
🔵⚪️ Mehdi Benatia : “Je souhaite la bienvenue à l’ensemble des joueurs ayant rejoint notre projet lors de ce mercato estival. Désormais, avec la fin de cette période de transferts, il est temps de nous concentrer pleinement sur le travail. Une saison excitante nous attend,… pic.twitter.com/qHuhuywUx9
— Football Club de Marseille (@FCMarseille) September 11, 2025
Selon L’Équipe, Labrune lui-même serait lassé et envisagerait de quitter ses fonctions, tout comme son directeur général Arnaud Rouger. Un départ pourrait se faire naturellement avec la réforme de la gouvernance du football français, qui prévoit de transformer la Ligue en « société de clubs » et de renforcer le pouvoir de la FFF.
Pour l’instant, la majorité nécessaire pour le renverser n’existe pas. Malgré la contestation, Labrune bénéficie encore du soutien d’une partie des clubs, ce qui lui permet de rester solidement installé à la tête de la LFP. Mais si la réforme avance, son avenir pourrait être rapidement remis en cause.