La soirée fut amère pour l’Olympique de Marseille, battu 2-1 à Lens samedi soir, quelques jours seulement après un revers frustrant sur la pelouse du Benfica Lisbonne en Ligue des champions (1-2). Deux défaites consécutives qui ternissent la dynamique des hommes de Roberto De Zerbi, incapables de concrétiser leur domination.
Le portier argentin Gerónimo Rulli, arrivé cet été pour stabiliser l’arrière-garde marseillaise, n’a pas mâché ses mots au micro des journalistes après la rencontre.
« Je pense qu’on doit faire un peu mieux dans la partie offensive. On a beaucoup contrôlé le ballon en première mi-temps, mais on n’a pas eu beaucoup d’occasions pour marquer. Je pense que c’est un axe à améliorer. Nous, on vient de jouer il y a trois jours, eux la semaine dernière, donc le physique compte dans ces moments. Oui, il y a des choses à améliorer, mais je pense qu’on est sur le bon chemin. »
Un OM dominateur mais stérile devant le but
Les propos du gardien traduisent une réalité difficile à ignorer : l’OM peine à transformer sa maîtrise technique en occasions franches. Face aux Lensois, les Marseillais ont affiché plus de 60 % de possession de balle mais se sont créés trop peu de situations dangereuses, hormis une frappe de Greenwood repoussée par Samba.
🚨 BENATIA : “Dans le jeu, c’était vraiment bien.”
“Il faut regarder le contenu. Si tu perds ce genre de matchs en jouant comme ça, ça laisse quand même présager des jours meilleurs. L’année dernière, on a fait de très belles choses, et par moments on avait des trous, comme à… pic.twitter.com/M0TK8OYsXc
— Football Club de Marseille (@FCMarseille) October 26, 2025
Ce manque d’efficacité offensive devient récurrent. Depuis le début du mois d’octobre, l’équipe phocéenne n’a inscrit que quatre buts en cinq rencontres toutes compétitions confondues. Une statistique inquiétante pour une formation qui vise le podium de Ligue 1 et une qualification européenne.
Pour Rulli, la fatigue et l’enchaînement des matchs expliquent en partie cette baisse de régime, mais pas totalement. Derrière son discours lucide, c’est un appel à la réaction qu’il lance à ses coéquipiers.