Introduite dans le football depuis plusieurs saisons, la VAR demeure l’un des sujets les plus brûlants du paysage médiatique et sportif. Loin d’apaiser les tensions, le recours à l’arbitrage vidéo continue d’alimenter les polémiques. Les supporters comme les observateurs dénoncent régulièrement des décisions incompréhensibles, des interventions tardives ou, au contraire, des corrections jugées injustifiées. À l’OM, comme ailleurs en Ligue 1, les débats sont permanents, tant cette technologie semble parfois brouiller plutôt que clarifier les situations litigieuses.
C’est dans ce contexte que l’ancien défenseur emblématique de l’Olympique de Marseille, Eric Di Meco, a livré un avis particulièrement tranché sur la question, fidèle à son franc-parler. Invité sur RMC dans l’émission Rothen s’enflamme, l’ex-international n’a pas mâché ses mots.
Le coup de gueule de Di Meco sur la VAR
🎙️💥 “J’ai toujours été contre, mais on ne reviendra pas en arrière. Ce que je vois depuis qu’elle existe me conforte sur ce que je pensais. Elle ne rectifie rien, c’est bidon ! Elle ne règle pas les polémiques et génère des frustrations” pic.twitter.com/OE55W6Ohpe
— Rothen s’enflamme (@Rothensenflamme) November 17, 2025
La VAR, Eric Di Meco dénonce une technologie « bidon »
Di Meco rappelle d’abord qu’il n’a jamais été convaincu par la VAR, et les années qui passent ne font que renforcer sa position. « J’ai toujours été contre, mais on ne reviendra pas en arrière. Ce que je vois depuis qu’elle existe me conforte sur ce que je pensais. Elle ne rectifie rien, c’est bidon ! Elle ne règle pas les polémiques et génère des frustrations. » Une sortie limpide, qui traduit un agacement profond face à ce qu’il considère comme un outil inefficace.
L’ancien joueur de l’OM a également fait référence à un souvenir personnel particulièrement marquant : la demi-finale de Coupe d’Europe des Clubs Champions perdue en 1990 contre Benfica. « J’ai perdu, j’ai raté une première finale de Coupe d’Europe des Clubs Champions, sur une main (contre Benfica, en 1990, ndlr). Pire que ça dans la vie… Et je pourrais dire aujourd’hui ‘la main de Vata, tout le monde l’aurait vue’. Oui, mais ça fait partie de l’histoire du football encore aujourd’hui. Et peut-être que si on ne l’avait pas perdu sur la main, on l’aurait perdu sur une autre action, ce match-là. C’est l’histoire du football, l’histoire des clubs, l’histoire des joueurs. Pour moi, la VAR, elle ne règle pas les polémiques. C’est un sport d’interprétation, donc il y aura toujours des erreurs. Ça, on ne l’a pas compris ».
Ce témoignage souligne un point essentiel : pour Di Meco, le football reste un sport où l’erreur fait partie intégrante du récit, de la passion et de la dramaturgie. Selon lui, vouloir tout contrôler avec la vidéo revient à dénaturer ce qui fait l’essence du jeu.
Alors que la VAR continue de faire débat chaque week-end en Ligue 1 et que l’OM n’y échappe jamais vraiment, la sortie de Di Meco résonne fortement auprès de nombreux supporters marseillais, souvent victimes d’incompréhensions liées à cet outil. Une chose est sûre : la polémique autour de la VAR est loin d’être terminée.
