Football Club de Marseille vous propose de suivre l’actualité des concurrents de l’OM (PSG, Monaco, Lyon, Nice, LOSC, Lens…). La récente décision de l’UEFA concernant Olivier Létang, président du LOSC, secoue le paysage du football français et n’a pas manqué d’interpeller les observateurs, notamment du côté de l’OM, concurrent direct des Dogues dans la course aux places européennes. La commission de discipline de l’instance européenne a infligé une amende de 10 000 euros au dirigeant nordiste, sanction officialisée après examen des faits survenus lors du match Lille – PAOK Salonique (3-4), disputé en Ligue Europa le 23 octobre dernier.
L’épisode remonte à la mi-temps de la rencontre, marquée par une décision arbitrale qui avait provoqué une vive frustration sur le banc lillois. Après un penalty non sifflé pour un tirage de maillot de Jonjoe Kenny sur Matias Fernandez-Pardo, Olivier Létang avait quitté sa zone pour aller interpeller l’arbitre monténégrin Nikola Dabanovic dans le couloir menant aux vestiaires. Téléphone en main, il s’était adressé au directeur de jeu avec insistance, déclarant notamment en anglais : « j’ai déjà écrit à M. Ceferin. Ce qu’il s’est passé ce soir, c’est dingue. »
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Une amende de l’UEFA qui tombe après un comportement jugé inacceptable de Létang !
Pour l’UEFA, ce comportement constitue une entorse claire aux règles en vigueur. Le cas disciplinaire ouvert pour « conduite incorrecte » a rapidement établi que l’attitude du président lillois n’était pas compatible avec le cadre imposé aux dirigeants lors des compétitions européennes. Selon les informations rapportées, l’instance a ensuite confirmé que l’arbitre n’avait commis aucune faute d’après ses critères d’évaluation, renforçant ainsi la légitimité de la sanction.
Cette décision s’inscrit dans la continuité d’un historique déjà chargé entre Olivier Létang et le corps arbitral. Le dirigeant du LOSC avait déjà été sanctionné par la Ligue 1 pour des propos visant l’arbitrage lors de précédentes rencontres domestiques. Cet épisode européen vient donc alourdir son passif disciplinaire et pose une nouvelle fois la question de la gestion des émotions au plus haut niveau.