Après la victoire arrachée sur la pelouse de l’Union Saint-Gilloise, Jérôme Rothen a livré son analyse dans Rothen s’enflamme sur RMC Sport. Entre satisfaction et avertissement, l’ancien international français a dressé un tableau lucide de l’état actuel de l’Olympique de Marseille.
“C’était important de s’imposer” : Rothen salue l’effort mais note les difficultés
Pour Rothen, la priorité était de repartir de Belgique avec trois points, et sur ce point, l’OM a répondu présent.
“C’était important de s’imposer. C’est bien parti pour la qualification, même si cela a été difficile.”
Il a tenu à féliciter les joueurs pour leur mental :
“Bravo, ils se sont accrochés, ça a été très dur.”
Une victoire importante, certes, mais acquise au terme d’un match où Marseille a manqué de continuité.
“Ils sont trop friables” : Rothen met en garde et pointe un défaut profond
Malgré le succès, Jérôme Rothen estime que la prestation laisse apparaître des fragilités inquiétantes.
“Il y a eu des trous dans le match, ils sont encore trop friables. Cette équipe prend trop de risques. Contre un adversaire plus important que l’Union Saint-Gilloise, ça ne passe pas.”
L’ancien joueur va même plus loin et touche au statut de l’équipe :
“L’OM n’est pas encore une grande équipe car si tu es une grande équipe, tu ne souffres pas autant quand tu mènes 3-1.”
Un constat dur mais réaliste : selon lui, une formation solide et mature doit savoir contrôler ses matchs, ce que l’OM peine encore à faire, même avec deux buts d’avance.
Greenwood et Højbjerg, les deux points positifs majeurs
Au milieu d’une performance irrégulière, Rothen a tout de même relevé deux joueurs à un très haut niveau :
“Il y a des motifs de satisfaction comme Greenwood, et même Højbjerg au milieu de terrain : il a été le vrai patron.”
Greenwood continue de faire la différence avec ses accélérations et sa capacité à créer des occasions seul.
Højbjerg, lui, a impressionné par sa maîtrise, son autorité et son influence dans l’entrejeu.
Mais Rothen nuance immédiatement :
“Le reste, c’est encore trop moyen.”
Un rappel que les individualités ne suffiront pas à corriger les failles collectives.