La victoire de l’OM face à Monaco (1-0) continue de faire parler, non pas uniquement pour son contenu sportif, mais surtout pour le traitement médiatique qui a suivi. Sur les ondes de RMC, dans L’After Foot, Daniel Riolo a vivement critiqué la manière dont une partie de la presse a analysé ce succès marseillais, remporté dans un contexte marqué par une polémique arbitrale rapidement refermée par la direction de l’arbitrage. Le journaliste n’a pas mâché ses mots, dénonçant ce qu’il estime être une lecture totalement disproportionnée du match.
Selon Daniel Riolo, certains titres et commentaires sont allés beaucoup trop loin. Il cite notamment SoFoot et L’Équipe, pointant des choix éditoriaux qu’il juge excessifs. « Sur le site de SoFoot, c’est écrit dans le sens d’un hold-up. La Une de L’Équipe, ‘miracle’. J’ai lu le papier également. J’ai trouvé tout ça totalement surréaliste et absolument délirant », a-t-il déclaré. Pour le consultant, ces qualificatifs ne correspondent pas à la réalité du terrain observée dimanche soir au Vélodrome.
On est en délire complet — Riolo
Dans son analyse, Daniel Riolo rappelle que la presse sait parfois faire preuve de sévérité à bon escient avec l’OM. Il évoque notamment la lourde victoire contre Nice (5-1), après laquelle le contenu du match avait été jugé insuffisant, y compris par Roberto De Zerbi lui-même. « Quand il s’agissait de dire, avec beaucoup de justesse, que malgré la raclée infligée à Nice, le match n’avait pas été bon, pas de problème », souligne-t-il. Même constat après la défaite face à Lille (0-1), où la médiocrité de la prestation marseillaise avait fait consensus.
Mais pour le journaliste de RMC, le traitement du match contre Monaco marque une rupture. Il critique l’amalgame fait entre la rencontre, la polémique sur un hors-jeu millimétré et les matchs précédents. « De là à conclure de cette façon après le match de dimanche, en mêlant des histoires d’arbitrage et en faisant un amalgame de toute la semaine, (…) on est en délire complet », insiste-t-il. Concernant la VAR et le hors-jeu signalé à quelques centimètres près, Daniel Riolo reconnaît les limites du système mais rappelle qu’il s’applique à tous. « Oui, d’accord, on le sait que ça peut être stupide la VAR (…) mais on n’y peut rien ».
Au fond, la question posée par Daniel Riolo est simple : « À quel moment l’OM se fait balader au point qu’on titre miracle ou hold-up ? » Pour lui, le contenu du match ne justifie en rien une telle dramatisation. Une sortie médiatique qui relance le débat sur le traitement éditorial de l’OM, club scruté comme peu d’autres en Ligue 1, et dont chaque résultat continue de provoquer des lectures passionnées, parfois excessives.