L’entraîneur de l’OL, Paulo Fonseca, a écopé d’une suspension de neuf mois après son altercation avec l’arbitre Benoît Millot lors du match OL-Brest (2-1). Une décision prise par la commission de discipline de la LFP qui prive le technicien portugais de toute fonction officielle jusqu’au 30 novembre 2025.
Une suspension jugée logique par la ministre des Sports
La ministre des Sports, Marie Barsacq, a réagi à cette sanction en soutenant la décision prise par la commission de discipline.
« La sanction est logique », a-t-elle déclaré dans une interview accordée à La Dépêche du Midi. « Le geste de Paulo Fonseca est d’une extrême gravité. La commission de discipline envoie un message aujourd’hui de tolérance zéro sur toutes les atteintes aux arbitres. Je salue évidemment la nécessité de protéger le corps arbitral. C’est indispensable. Il faut absolument aujourd’hui que ces sanctions jouent un effet dissuasif. »
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Une sanction que l’OL juge trop sévère
Dès l’annonce de cette suspension lourde, l’Olympique Lyonnais a dénoncé une sanction d’une « extrême sévérité ». La commission de discipline a interdit Paulo Fonseca d’accès au banc de touche, aux vestiaires des officiels et de toute fonction officielle jusqu’au 30 novembre 2025. De plus, il ne pourra pas se rendre dans les vestiaires des joueurs ni sur le terrain jusqu’au 15 septembre 2025.
Fonseca dénonce une injustice
Après la victoire de l’OL en Ligue Europa face au Steaua Bucarest (1-3), Paulo Fonseca a exprimé son incompréhension face à la sévérité de cette décision.
« J’ai neuf mois de suspension pour une situation pour laquelle je me suis excusé. Je vois le cirque médiatique qui continue à dire que j’ai commis une agression contre l’arbitre. Il y a les images. Je n’ai pas touché l’arbitre. J’ai agressé verbalement l’arbitre. Mais jamais je n’ai fait d’agression physique et je n’avais pas l’intention de le faire. »
L’entraîneur portugais a également dénoncé un traitement inégal par rapport à d’autres incidents en Ligue 1.
« Je pense que les personnes qui ont décidé de cette sanction ont pensé à la situation générale du football français. Je suis la personne qui doit payer. J’ai vu ce qui est arrivé en France pour d’autres situations. Les sanctions étaient différentes. Ce n’est pas juste. Personne ne peut dire le contraire. »
Un signal fort pour protéger les arbitres
Cette suspension marque un tournant dans la lutte contre les atteintes aux arbitres en Ligue 1. La LFP envoie ainsi un message clair : toute agression, même verbale, sera sévèrement sanctionnée.
Le débat reste ouvert entre ceux qui soutiennent cette décision pour protéger le corps arbitral et ceux qui estiment la sanction disproportionnée. En attendant, l’OL devra faire sans son entraîneur pour une grande partie de la saison prochaine.
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