Renato Veiga, un temps ciblé par l’Olympique de Marseille, semble désormais prendre la direction d’un cador européen. Le défenseur portugais de 21 ans, qui était considéré comme une piste secondaire par la cellule de recrutement phocéenne, est désormais en discussions avancées avec le Bayern Munich, selon les informations du journaliste Nicolò Schira.
Arrivé à Chelsea à l’été 2024 en provenance du FC Bâle, où il s’était imposé comme un grand espoir du football suisse, Renato Veiga n’a pas convaincu sur la durée dans l’effectif des Blues. Prêté à la Juventus lors de la deuxième partie de la saison dernière, il a disputé 15 rencontres sous les couleurs turinoises, affichant une polyvalence défensive et des qualités athlétiques qui n’ont pas échappé aux recruteurs européens. Le journaliste italien a précisé : “Le Bayern Munich a ouvert des discussions avec Chelsea pour essayer de signer Renato Veiga , qui a déjà donné sa disponibilité pour rejoindre le Bayern…”
#BayernMunich have opened talks with #Chelsea to try to sign Renato #Veiga, who has already given his availability to join Bayern. #transfers
— Nicolò Schira (@NicoSchira) July 15, 2025
Veiga file vers le Bayern…
Si l’OM a coché son nom en plan B dans l’optique de renforcer sa défense centrale, les exigences financières de Chelsea, qui espère récupérer plus de 20 millions d’euros, compliquent le dossier pour le club marseillais. Le joueur est sous contrat jusqu’en 2031, et sa valeur estimée à 25 millions d’euros par Transfermarkt constitue un frein pour un club qui doit composer avec une enveloppe mercato limitée.
En parallèle, le Bayern Munich a entamé des discussions concrètes avec l’entourage du joueur. Le club bavarois cherche à renouveler sa charnière centrale et voit en Renato Veiga un renfort d’avenir, capable d’évoluer à plusieurs postes en défense. Ce positionnement clair du club allemand place l’OM en retrait sur ce dossier.
Alors que l’Olympique de Marseille continue d’explorer d’autres pistes défensives, le dossier Veiga illustre les difficultés à rivaliser financièrement avec les grands d’Europe, même pour des profils jugés secondaires.