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[OLYMPIENS] Le billet de T.B. Audibert : Jusqu’où ?

Publié le - Mis à jour le

Après les rencontres de l’OM, retrouvez le billet d’humeur de Thierry B. Audibert

 

Aïoooli, allez au lit, y a rien d’autre à faire

 
Cette équipe est affligeante.
La façon de jouer le 1er quart d’heure ne laissait pas de doute quant à la nature de leurs intentions, les joueurs ne voulaient pas gagner ce match. Ils n’ont plus envie de le faire. C’est pas possible. Alors, quand tu ne veux pas y mettre du tien, le football te sanctionne. Un penalty légitime pour eux, transformé, un but et un penalty refusés qui auraient permis de se recaler. Je ne parle même pas de l’arrêt de Mandanda qui évite que la mise strasbourgeoise ne soit doublée. Le « mouille le maillot… » qui intervient assez tôt, normal au regard d’une mi-temps jouée en mode Ligue 2, sur un rythme de couloir d’ehpad après le souper, la mi-temps intervenait avec un retard d’un but, et le pire est que cela ne faisait rien à la plupart d’entre nous, tellement cette équipe nous dégoûte en ce moment. Rajoutons, aucune invention dans les trente derniers mètres, aucune présence sur les deuxièmes ballons, de l’approximation tout le temps (Ocampos, un champion).

 
Si ça continue comme ça… mais jusqu’où ira-t-on si on ne change rien ? Rien ne va plus !

 
En deuxième mi-temps, j’ai rigolé en entendant les commentateurs de France 3 (mauvais) dire qu’on était mieux, même si Max Lopez, le meilleur marseillais sur le terrain, sans qu’il soit non plus transcendant, essaie de prendre les choses en main, notamment en laissant avec vice un peu traîner sa jambe en pleine course sur la cheville de Corgnet. L’arbitre sifflait pénalty… et Payet le ratait, ou plutôt Kamara, le gardien strasbourgeois l’arrêtait.

J’ai encore rigolé quand le commentateur a dit cette phrase qui nous fait toujours chier quand on parle de nous : « ça commence à sentir bon pour les strasbourgeois… », et que derrière bim, but de Gustavo vers lequel Sakaï en s’arrachant avait poussé le ballon. Et derrière, Mitroglou, entré à la place de Germain avant l’égalisation, tout comme N’Jié et Sarr, qui s’était déjà signalé par un tir de peu à côté, tentait une reprise en pivôt après un bon contrôle, mais ça ne passait pas.
Dans les arrêts de jeu, Payet réussissait un bon centre pour Mitroglou qui s’élevait au-dessus de la défense strasbourgeoise mais le grec ne cadrait pas sa tête. Puis c’était Sarr qui manquait la sienne sur un nouveau centre de Payet, mais de l’autre côté. La fin du match à 1-1 ouvrait sur une séance de tirs aux buts pour départager les deux équipes. On découvrait le visage décontracté de Mandanda et on se demandait si c’était une indication positive…

Séance de tirs aux buts catastrophique avec un nouvel échec de Payet, puis celui de Rami, et Mandanda jamais loin du ballon mais incapable d’en stopper un.
On ne gagnera donc pas la Coupe de la Ligue cette saison, on s’en bat certes un peu les couilles parce que nous avons d’autres soucis, si on continue comme ça, il est très clair que nous allons nous enfoncer en championnat et que le podium ne restera qu’un rêve de début de saison. Si ça continue comme ça… mais jusqu’où ira-t-on si on ne change rien ? Rien ne va plus ! Cette équipe finaliste de la dernière Europa League et 4e du dernier championnat ne répond plus. Il faut changer quelque chose, vite, ou quelqu’un, ou plusieurs.
Le stade était vide et cela faisait peine à voir. Le président Eyraud, seul responsable de cette situation lamentable va devoir maintenant poser ses couilles sur la table. Une question nous brûle les lèvres : est-ce qu’il en a ?
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B. Audibert
 
 

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