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[Olympiens] : L’OM PREND UNE LEÇON DE GÉNÉROSITÉ !!!

Aïoooli peuple de l’OM dépité par la première mi-temps d’une équipe marseillaise qui a pris l’eau de manière incroyable à Rennes, heureusement que c’était la mauvaise mi-temps.
 
Des duels perdus en pagaille, impossibilité d’aligner trois passes, on s’est fait rentrer dedans par une équipe rennaise volontaire qui a mangé le ballon, mis les pieds comme il fallait, généreuse dans les tampons, toujours en mouvement avec des joueurs qui s’engagent avec conviction dans les espaces en profondeur pour des centres qui auraient pu faire très mal. On pensait au regard d’une intervention énergique dès la 4e minute de Kamara sur le côté droit que nos joueurs seraient en place, on avait même mis la première frappe du match avec Germain, mais sans danger. On n’imaginait pas une seconde que ce serait la seule.
 
Rien n’allait par la suite. On retrouvait le Amavi bidon qu’on connaît trop souvent, Sanson et Lopez ne savait plus ou donner de la tête, Balotelli ne touchait pas un ballon, pire, il prenait un carton. L’équipe semblait désarticulée, sans idée directrice pour résoudre les problèmes posés par la dynamique bretonne. Les rennais nous plantaient dès la 7e minute sur un corner avec Balotelli et Kamara incapables de prendre André au duel (toc toc toc ? André !) qui catapultait de la tête le ballon au fond des filets d’un Mandanda qui était parti en retard. Ce même Mandanda qui, à la 30e, claquait opportunément un coup-franc flottant de Grenier qui partait sous la transversale. À la mi-temps on ne misait plus que sur une baisse de régime des rennais, tout en espérant que nos joueurs se décident enfin à jouer.
 
Le début de la deuxième mi-temps ne laissait pas espérer grand chose. On frissonnait sur une mauvaise relance de Caleta-Car dans l’axe alors que Kamara s’était fait prendre. Dieu merci, sur notre 1er corner… à la 54e… faut le faire, Germain au premier poteau égalisait de la tête à la manière de son père. Il se retrouvait néanmoins percuté par un défenseur rennais revenu à la desperado avec un œuf sur le front, mais comme ce n’est pas une poule (mouillée) il restait malgré tout sur le terrain, et quelques minutes plus tard frappait au-dessus alors qu’il était en bonne position, ne pouvant voir Balotelli sur sa gauche. Il ne se passait plus grand chose jusqu’à la 75e où Mandanda intervenait du pied sur une balle qui prenait le chemin des filets. Balotelli et Ocampos était sorti au profit de Gustavo et Payet. 82e on passait au bord de la catastrophe, Amavi en retard, sur un centre en retrait dégagé comme il pouvait par Lopez. Lopez qui sortait pour laisser sa place à N’Jié.
 
Les rennais continuaient à avancer, bouffer les espaces à chaque opportunité. Il nous mangeait en générosité, en force, en vitesse, en courage, malgré un raid de N’Jié qui se loupait, fidèle à son habitude, dans le dernier geste. Mais les rennais continuaient et sur une possibilité de contre qu’ils exploitaient à merveille par une passe en profondeur qui prenait Amavi dans le dos, lequel était obligé de faucher le rennais, en position du dernier défenseur. Carton rouge logique. Ça se terminait sur ce nul 1-1 tiré par les cheveux. On ne gagne pas un but en ne jouant qu’une mi-temps. Nous avons été certes plus combatifs en seconde période mais c’était brouillon, désordonné, pauvre.
 
Nous n’avons jamais été en mesure de dominer l’adversaire, de poser notre patte sur le match. Incapables de faire du pressing alors que les rennais n’ont jamais cessé le leur, se multipliant pour emmerder nos joueurs les plus potentiellement dangereux (Thauvin, Balotelli), lesquels ont été muselés. Nous étions lents, pas coordonnés, peu inspirés. Comme trop souvent cette saison. Nous n’avons rien montré et il n’y a pas grand chose à espérer. En face, les rennais nous ont donné une leçon d’engagement et de générosité. Nous restons à la place qui est la nôtre, une place médiocre pour notre rang. Fais chier !
 
Vive le grand Roger Magnusson !

 
 
Thierry B. Audibert
 
 

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