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OM – [OLYMPIENS] BADIN-COUP FIN, GAGNEZ À NICE !

Mis à jour le - Publié le

Hèèè ma fouaaa, j’écris bien peu ici ces derniers jours… bonjour à tous ceux qui viennent sur cet espace.
 
J’y écrirais quoi, d’ailleurs ? J’aurais l’impression de répéter le même article, parler de JHE, de McCourt, et du sentiment que nous sommes de plus en plus nombreux à partager que nous n’arriverons plus jamais à rien avec ces types à la tête du club.
 
La semaine qui commence aujourd’hui est cruciale. Déjà. Une défaite à Nice mercredi soir nous préparerait à un dimanche tendu et nerveux pour la réception de St Étienne. Entre le mercato qui n’avance pas, cet arrière-gauche qui n’est toujours pas là, l’incertitude qui a plané sur un départ de Luiz Gustavo, départ dont aucun joueur ne semble à l’abri tant qu’il n’aura pas été clôturé, et cette équipe qui ne nous a absolument pas rassurés du côté de Nantes, nous n’avons guère de raison de nourrir de fortes espérances.
 
Pourtant, s’il y a bien une étape qui pourrait signaler le vrai départ de notre saison, c’est bien celle de Nice. D’abord, c’est une voisine de la Côte, nous y avons souvent obtenu des résultats, mais aussi, nous nous souvenons que c’est là-bas que s’était opéré notre redressement, il y a deux saisons après 2 matchs catastrophiques à Monaco et contre Rennes à domicile. Après avoir été menés 2-0, les olympiens avec un Gustavo et un Ocampos en feu l’avaient emporté 2-4. Problème, l’argentin n’est plus là et cela commence à se ressentir, quant au brésilien, il semble envoyer jouer son cousin depuis le début.
 
Et puis, face à un club se trouvant au lendemain de son rachat par un anglais très fortuné et géré par un duo bien plus compétent que le nôtre, avec un effectif en face sûrement boosté par de belles perspectives, une victoire marseillaise aurait encore plus de sens au-delà de l’effet comptable.
 
La sortie d’André Villas-Boas, hier en conférence de presse, annonçait la fin des achats faute de moyens, son discours se teintait d’une coloration labrunesque si l’on peut dire, il témoignait comme le début d’une certaine impatience, ou bien résignation, ce qui serait plus grave.
 
Du coup sur les réseaux, beaucoup et c’est légitime, montrent leur envie de mettre fin à cette gestion calamiteuse qui est en train de vitrifier le club, l’équipe. Certains ont proposé de se désabonner du compte Twitter du club pour se manifester. C’est une excellente façon de commencer à sanctionner les dirigeants même si d’autres furent ironiques devant cette initiative spontanée. Cela me rappela d’ailleurs la petite anecdote de Pierre Rabbhi qui symbolise son propre combat pour l’écologie : Il y a un incendie dans la forêt, tous les animaux ont fui et observent les flammes de loin. Mais un colibri (cet oiseau est si petit) fait des aller retour frénétiques de la rivière aux flammes, un singe l’interroge en se moquant de sa gueule : « Mais que fais-tu donc gentil colibri ? Jamais tu n’éteindras ce feu, tu es bien trop petit ». Ce à quoi le colibri lui répond « Peut-être que je n’arriverai jamais à rien, mais je fais au moins ma part ».
 
On peut se persuader que si les mauvais résultats devaient se prolonger, il faudrait trouver des moyens plus pertinents, plus efficaces pour faire bouger quelque chose à la tête. Ne plus acheter de maillots par exemple. Plus de survêts…. rien. Pas même une bière ou un coca dans le cadre d’un entraînement ou d’un match. En attendant de ne plus aller au stade, ou ne plus y entrer.
 
En tout cas, les 3000 personnes présentes dans les tribunes pour l’entraînement de dimanche, illustrent assez bien l’opposition souvent recrachée par Jakenri Erreur entre supporters et fans. À l’extérieur, les supporters confectionnaient et exposaient une magnifique banderole « on ne badine pas avec l’OM, Eyraud, Mc Court, démission » , alors que les fans restaient à l’intérieur de l’enceinte à se faire des selfies sans rien moufter.
 
Je vais m’arrêter là car je dois partir en direction de Toulouse pour un séminaire de trois jours dans un lieu tenu secret par ma direction, ce qui devrait me faire rater le Nice-OM. Ne vous étonnez donc pas si je ne livre pas de billet au soir du match comme le lendemain.
 
En tout cas, badin-coup fin, le club est un sacré bordel ces jours-ci. Pourvu qu’on gagne à Nice…
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
 

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