OM – [OLYMPIENS] JE FREINERAIS OU PAS ?

 
Hèèè ma fouaaa, qué putain de journée hier !
 
J’ai raccroché fort tard avec le service résiliation de SFR, après que leurs services commerciaux aient tenté de me faire une entourloupe de petit gangster (de mes couilles).
 
Plus d’une heure et demie pendu au téléphone entre 20h et 21h30 pour régler le litige, et je suis obligé d’attendre le mois prochain pour vérifier que mon remboursement est opéré.
 
Les méthodes de certains opérateurs semblent montées et cautionnées par des petits voyous. On prend un peu à beaucoup de gens, on essaie de dégoûter les récalcitrants, et on ne rembourse que les plus irascibles. Pourritures !
 
Et hier matin, non ?… Ma femme et moi décidons de nous rendre à Aix-en-Pruvooonce (comme disent les parisiens qui se la pètent) pour voir la fameuse expo prêtée par le musée Guggenheim, et tirée de la collection Tannhauser.
 
Donc, nous prenons le bus jusqu’au métro Chartreux, et voilà que pour rejoindre la station nous nous engageons, moi le premier, sur un passage piéton. Là, je vois qu’une voiture veut donner l’impression de ne pas s’arrêter pour nous laisser passer. Ni une ni deux j’avance encore plus, et la voiture finit par s’immobiliser.
 
Je distingue la silhouette du chauffeur qui bouge les bras comme s’il s’énervait, je lui montre alors le passage piéton pour lui rappeler le code de la route, tout en me disant que s’il n’est pas content je vais l’emplâtrer.
 
J’avance et m’assure que ma femme derrière aussi, je remets mes yeux sur la voiture et constate que le chauffeur baisse sa vitre, je pense aussitôt qu’on est parti pour se cartonner mais je vois un mec hilare et je reconnais mon ami @DimaWahid du groupe @OlympiensFCM. Le mec, il était prêt à me rouler sur le pied… bon forcément, il m’avait reconnu, il avait fait exprès.
 
Dans cette ville de niqués du teston (formule de mon ami l’écrivain Henri-Frédéric Blanc) si en plus tu risques de te faire écraser par des amis, alors il te reste plus qu’à partir habiter à Aix-en-Pruvooonce.
 
Justement, Aix, on y arrive. Des travaux de partout que tu te pourris les chaussures. La Maryse, qui règne en maîtresse pour chauffeur dans cette ville, elle a ouvert des chantiers de partout pour pas que ses sous partent à la métropole nourrir les pauvres de Marseille. Bè mes couilles, tes travaux.
 
Hôtel Caumont où se tient l’expo, impeccable. Des tableaux magnifiques des plus grands peintres.
 
Seurat, Kandinsky, Picasso, Renoir, Cézanne, Delaunay, Van Gogh, etc. Un repas sur place, tu manges bien dans un joli cadre pour pas trop cher. 2,90€ le café quand même. Mais bon, faut y aller voir ces merveilles. Essayer de refaire le chemin de leurs créateurs, chercher leurs intentions dans le sujet, le cadrage, la composition, les couleurs, la technique utilisée… moi, je me régale.
 
Et puis, quand l’OM me déprime, c’est un fait, je m’enculture encore plus, jusque-là, fada.
 
Petit tour dans le centre-ville d’Aix… retour à la navette, métro, bus, quelques courses au Carrefour City de mon quartier, rentrés pour une soirée tranquille,  je tombe sur ma facture et donc il m’a pris le démon avec SFR (Sans Figure Raspi).
 
Oh Audibert, et l’OM dans tout ça ?
 
Quoi l’OM ? Il s’est passé quelque chose aujourd’hui ? Non ? Bè voilà-vé… rien.
 
Ça ne m’empêchera pas de crier contre Eyraud et Garcia dimanche soir, et tous les jours de la semaine d’ici-là. Je pense que je vais encore me fendre d’une lettre en anglais pour McCourt, je fais des progrès grâce aux potos de Twitter. Et je vais peut-être me tenter une vidéo… mais je me tâte. J’aime pas trop mettre ma tronche en vidéo. J’ai une vraie retenue par rapport à ça.
 
On se retrouve demain matin, passez tous chers amis une bonne journée.
 
Je me demande si je freinerais moi, si par hasard Eyraud traversait devant moi… non, je déconne.
 
Vive le grand Roger Magnusson
 
Thierry B Audibert