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OM – [OLYMPIENS] PESER SUR L’AVENIR

Mis à jour le - Publié le

Hèèè ma fouaaa, mes chers amis, avez-vous vu à quoi nous en sommes réduits ?
 
Voici que nous nous désignons pour dimanche comme les arbitres de la 3e place qui se jouera entre le FC Lyon et St Étienne.
Alors, nous battrions Lyon, ce serait bon pour les Verts. Un autre résultat arrangerait Aulas et sa clique, vu que de toute façon nous n’avons rien d’autre à gagner pour nous. Qu’est-ce que ça pourrait nous foutre trois points ?
 
J’en entends certains qui pensent dans leur fors intérieur :
 
« hé, ho, Audibert, mathématiquement c’est encore possible, on doit y croire, on est des supporters professionnels, on a pas le droit de lâcher, et puis l’honneur, on peut au moins sauver l’honneur et faire chier Aulas, lequel ne s’en prive pas depuis des années ».
 
C’est ça que tu penses (hein ?) toi là, qui a lu ce texte jusque-là et je t’en remercie (c’est bien, continue).
 
Je vais vous dire le fond de ma pensée.
 
Qu’est-ce qu’on en a à foutre des Verts ou de Lyon et son cortège de nazillons foireux ? Qu’ils se débrouillent entre eux ! Qu’ils se voient, qu’ils se parlent, qu’ils couchent ensemble s’ils le veulent, qu’ils fassent des gosses même. Ou alors tè vé, qu’ils s’entretuent si ça leur chante. Mais qu’ils aillent se faire escoundre.
 
Si nous devons gagner ce match, faisons-le pour le spectacle, pour nous, pour une fois surtout, histoire de vaincre une sorte de malédiction.
 
Et puis, parce que nous le savons tous, ce match qui arrive au moment où c’est déjà l’heure des comptes en ce qui nous concerne, sera surtout l’occasion pour les supporters de passer des messages. Je le dis depuis plusieurs jours.
Messages à la direction incarnée par Jacques-Henri Eyraud, à Rudi Garcia. Ils seront au centre des banderoles, des chants, de tout ce qui va se crier, se gueuler, par le mépris, l’ironie, la colère, la révolte.
Mais bien au-delà de ces deux personnages, c’est surtout à Frank McCourt que nous nous adresserons en espérant qu’il entendra l’aspect irrémédiable, irréversible de ce désaveu.
 
C’est un grand paradoxe, finalement. Cette rencontre qui ne devait concerner que notre situation présente, sera liée au futur.
 
Nous manifesterons notre volonté de changement, influencerons la prochaine saison, pour un projet qui pourrait nous faire entrevoir autre chose que l’enchaînement désespérant des échecs de cette saison.
Étrangement, le football ne sera pas au centre de nos attentions. Nous n’avons plus rien à espérer et nous n’y sommes pour rien.
Mais nous allons peser sur l’avenir. Le nôtre… parce que celui des autres… nada.
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B Audibert
 
 

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