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OM – [OLYMPIENS] PRENDS ÇA, LE GONE DE TA MÈRE !!!

Mis à jour le - Publié le

Hèèè ma fouaaa, on le voulait ce match, on tenait à cette victoire quel que soit le prix, et l’OM dans la difficulté à frappé un grand coup.
 
Il y avait une atmosphère épaisse, spéciale, celle que tu ne ressens que dans les très grandes occasions. Il y a eu ce défilé incroyable plein de fumis, d’explosions, de fusées, des chants guerriers qui ne s’interrompaient jamais, qui roulaient, c’était comme si tout un peuple partait à la guerre pour libérer une position capitale, stratégique.
 
Ce FC Lyon dont le président tenait tellement à devenir l’ennemi privilégié de l’immense et inaccessible Olympique de Marseille, qui le regardera de longue du haut de ses 120 ans d’existence et d’un palmarès qui l’écrasera toujours, devait tomber ce soir. Il fallait le lui faire regretter d’avoir voulu provoquer le géant endormi prêt à rugir de nouveau.
 
Un stade plein à craquer, chaud-bouillant, qui voulait galvaniser ses joueurs.
 
On a senti dès l’échauffement que les lyonnais étaient dans leurs petits souliers, il y avait moins de tonicité dans les mouvements, comme s’ils se sentaient plombés. On a vu le gardien Lopes, copieusement insulté, surtout sa femme, c’est la tradition, se blesser et recevoir les soins du kinésithérapeute pour le remettre en place.
 
Il y a eu ce tifo très attendu et particulièrement respecté par les supporters.
 
Et on a constaté dès le coup d’envoi sous les chants puissants des virages que l’OM serait présent au rendez-vous.
 
Même si la possession fut lyonnaise, avec une organisation autour d’un Reine-Adelaïde très intelligent qui se place parfaitement entre les lignes pour distribuer le jeu. Ça passait beaucoup sur notre côté droit pendant une partie de la première mi-temps où Sarr et surtout Lopez avait du mal à trouver leurs marques. C’est par là que Cornet tirait à angle fermé, mais Mandanda intervenait. On jouait de chaque côté en attaque placé, et puis il y eut ce pénalty que placé où j’étais, je n’ai pas vu arriver.
 
Payet eut beaucoup de mérite pour garder sa concentration car les lyonnais tentèrent toutes les manœuvres pour l’emmerder. Le pénalty fut transformé dans une ambiance de folie, mais que dire quelques minutes plus tard, quand Max Lopez transmettait à Payet qui prenait le temps de chercher le bon angle d’une frappe du droit qui partait au ras du poteau hors de portée de Lopes.
 
Le reste ne fut pas forcément beau, mais l’OM réussissait à protéger ses cages et tentait de faire courir son adversaire. Nous atteignions la mi-temps confortablement sur le score de 2-0.
 
Le retour du vestiaire malheureusement fut lyonnais malgré une belle opportunité pour Payet sur un centre de Lopez, mais le réunionnais tirait à côté.
 
Les lyonnais  réduisaient le score par Dembele, Alvaro semblant commettre une Kamara, se baissant au dernier moment pour laisser l’avant-centre lyonnais mettre la tête. On retrouvait les mêmes peu de temps après, Dembele partait seul et Alvaro le coupait irrégulièrement en position de dernier défenseur. Rouge direct, il fallait se réorganiser. Benedetto sortait, je m’attendais à Lopez, et Strootman rentrait au milieu, laissant Kamara reprendre sa place à côté de Caleta-Car.
 
Le match devenait haché, pénible, sans perdre son intensité, avec beaucoup d’approximations qui permettaient trop souvent au ballon de revenir dans les pieds lyonnais. C’était d’autant plus difficile pour les marseillais qu’il n’y avait plus de point de fixation devant, ce qui conduisait Villas-Boas à sortir Payet au profit de Germain.
 
Le temps tournait doucement mais les virages poussaient leur équipe à ne rien lâcher. Chaque attaque lyonnaise laissait redouter le pire. Les lyonnais exagéraient sur le moindre contact, cela valait un carton à Rongier.
 
À la 84e, Sanson très actif obtenait un corner mais l’arbitre indiquait le six mètres… ´culé.
 
87e Khaoui entrait à la place de Lopez.
 
La fin était folle avec les supporters qui explosaient sur chaque contre-attaque, chaque intervention défensive. On essayait de tenir les lyonnais loin de Mandanda. Ça ne marchait pas toujours.
 
90e Terrier déclenchait une frappe qui passait de très peu à côté.
 
Fournel annonçait 5 minutes d’arrêt de jeu…
 
Au bout du bout ça tenait dans un climat de folie.
 
Le FC Lyon veut devenir le grand rival ? On est là, prends çà, le gone de ta mère.
 
Tous les joueurs sont à féliciter, y a pas de notes, de toute façon j’en mets jamais.
 
On part faire la fête. On est deuxièmes. Aulas, on t’emmerde. Six points dans ta gueule.
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
 

 

  

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