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OM – [OLYMPIENS] Y A RIEN À DIRE !!!

Mis à jour le - Publié le

Voilà vé,
Je le sentais que ce match était loin d’être gagné, malgré la longue série sans victoire des verts au Vélodrome, ce matin en titrant mon billet d’avant-match : « Ne trébuchons pas si vite ! ».
 
J’envisageais un coup d’embrouille de cette jeune équipe stéphanoise que Puel, qu’il faut féliciter pour ses 600 matchs sur un banc de Ligue 1, a commencé à modeler. De la vitesse, de la puissance, de la technique, de la spontanéité, de l’audace… il faut reconnaître qu’ils ont très bien su nous prendre d’entrée en allant nous chercher haut et en nous empêchant de sortir.
Sur un centre bien placé entre nos deux centraux, Caleta-Car se retrouvait un peu trop en retard sur Hamouma qui ajustait Mandanda.
 
Un début de match dans la difficulté, avec un Balerdi pas très à l’aise en latéral gauche, il passerait à droite assez vite, beaucoup de pertes de balles à la relance et au milieu du terrain, c’était crispant. Les stéphanois se trouvaient même en position d’inscrire un 2e but qui aurait rendu nos affaires encore plus difficiles, Aouchiche se voyait contré par un partenaire alors que la cage était vide. Quasiment sur l’action suivante, Lopez en bonne position pour servir Thauvin faisait un mauvais choix et l’attaque avortait. Max négociait mal encore un ou deux ballons bonifiables, manquant de timing sur des passes qui débouchaient sur des hors-jeu, se montrait une nouvelle fois en décalage par rapport aux attentes d’AVB, on pensait qu’il se ferait sortir. L’OM finissait bien la première mi-temps avec des situations limite qui auraient pu connaître un meilleur sort.
 
Exit Balerdi et Lopez à la reprise, remplacés par Bouna Sarr et Aké, lequel se plaçait en position d’avant-centre. Un choix qui faillit s’avérer payant, sur une magnifique action avec Payet qui mettait en profondeur pour Thauvin, lequel centrait pour Aké dont la reprise percutait la transversale. Il y eut ensuite une reprise un peu fuyante de Sanson à la réception d’un centre, que Thauvin surpris ne parvenait à redresser. On pensait que nous allions pouvoir revenir, que cela finirait par rentrer mais Puel musclait son milieu en sortant Hamouma.
À la 69e Bouanga perdait un duel face à Mandanda. On respirait.
Payet sur la gauche réussissait à déborder mais foirait sa passe en retrait.
 
AVB envoyait Germain à la place de Sanson qui avait beaucoup donné.
Alors que nous mettions la pression sans parvenir à déborder les jeunes verts particulièrement bien organisés, ils réussissaient à la faveur d’une sortie de balle énergique, un contre supersonique qui se terminait par une frappe cinglante de Bouanga, quasiment dans la lucarne de Mandanda, on entendait le cri de rage de Puel qui comprenait que c’était plié.
 
Il était clair que nous n’y arriverions pas ce soir en raison d’une mauvaise entame marseillaise face aux excellentes intentions stéphanoises.
 
La victoire des verts au Vélodrome, la première depuis 1979, année bénie où j’avais fait coup double en obtenant le bac et le permis de conduire à quelques jours de distance, ne souffre aucune contestation. Ils s’emparent donc de cette première place que nous convoitions nous aussi. Nous ne découvrons pas ce soir nos difficultés devant, lesquelles n’ont été masquées que par une grande réussite sur coup de pieds arrêtés à Brest et Paris. Le fait est que ce soir, Thauvin et Payet, deux spécialistes, les ont tous foirés.
 
Il nous faut recruter cet avant-centre que Villas-Boas appelle de ses vœux. Il apparait aussi indispensable de retravailler certains aspects défensifs, moins se laisser déborder sur les côtés et faire attention sur les centres. À Brest, c’était Balerdi qui s’était fait avoir, ce soir c’est Caleta-Car qui a manqué de vigilance.
 
Tout n’est pas à jeter côté olympien. On a vu de belles choses dans la construction, de l’énergie, de la volonté, mais nous ne le savons que trop, il faut éviter de prendre le premier but… surtout quand on manque de munitions à l’avant.
Un match à oublier très vite dont nous espérons qu’il servira de leçon à nos joueurs. Il faut se méfier de tout le monde, de la première à dernière minute. On a perdu contre une très bonne équipe qui a tout réussi, ça fait partie du football.
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B Audibert
Suivez-moi sur Twitter : @TBAudibert
 
 

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