PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
departement 13
Info Chrono
  • Loading
Précédent Suivant
PUBLICITÉ

Ambiance électrique puis tendue, cohue chez les journalistes et guest de luxe… Les Coulisses du Vélodrome S02 E05

Publié le - Mis à jour le

 

C’est l’histoire d’un simple supporter de l’OM ayant fait l’effort de reprendre ses études à 30 ans pour devenir journaliste. Une fois diplômé, il a trouvé un site assez intrépide pour l’engager et regarde désormais les matches du grand Olympique en tribune de presse. C’est ce récit qu’il va faire l’effort de vous conter plus bas après chaque match à domicile. Bienvenue dans les Coulisses du Vélodrome saison 2 !

 

 

Épisode 5 où l’on peine à s’asseoir en tribune de presse pour assister à une mascarade. 

 

 

Une frénésie d’Avant-match fatiguante…

 

 

La frénésie pour obtenir son laissez-passer au Vélodrome pour le match contre le PSG ne touche pas que les supporters. Chez les journalistes aussi, c’est plus tendu qu’à l’accoutumée. Un membre du syndicat local des journalistes sportifs m’expliquait ainsi, deux semaines plus tôt, que certains n’hésitait pas à se procurer de fausses cartes de presse pour pouvoir assister gratuitement au récital des Harlem Globe Trotter qui-s’arrêtent-en-quart-de-finale-de-Ligue-des-Champions. 

 

 

J’étais prévenu mais pourtant… Samedi à 15h00, Benjamin Courmes m’appelle en stress : « Au fait tu t’es fait accréditer pour demain ? » Ben non… À ma décharge je n’avais pas reçu le mail me rappelant qu’il fallait le faire mais tout de même… Bon finalement après un coup de fil, j’ai pu régler tout ça. 

 

 

Dimanche 19h30. Arrivé par le métro au Rond-point du Prado, je suis accueilli par les habituelles mélopées fredonnées par les charbonneurs : « Qui cherche des places ? Ganay ! Virages ! Qui cherche des places ?«  Pour juguler le marché noir en augmentant le prix des tickets, on repassera… Autrement, ça craque du fumi et ça grimpe même aux lampadaires. 

 

 

 

Je n’ai pas la confirmation qu’il s’agisse bien du même fada que sur la vidéo plus haut mais on m’a expliqué qu’à cet emplacement un mec était méchamment tombé de ce lampadaire. Pendant quelques secondes les gens autour de lui ont même craint le pire avant qu’il ne soit réveillé par les pompiers et qu’il insiste pour aller voir le match…

 

 

Plus une place de libre en tribune de presse

 

 

En tribunes de presse, c’est la foule des grands soirs. Arrivé suffisamment tôt pour trouver trois places convenables où s’asseoir et placer notre matériel, il fut difficile de garder le troisième siège non occupé quelques instants avant le coup d’envoi alors que l’ami Nassim était parti pisser. Il y avait moins de monde contre Caen bizarrement…

 

 

L’entrée des deux équipes est sympa avec notamment un beau craquage chez le CU qui fera frémir les pontes de la LFP…

 

 

 

Malgré le côté un peu « fake » du match, l’ambiance est au rendez-vous. Ça chante pas mal surtout en Virage Sud où l’ambiance est bouillante. Il faut tout de même souligner qu’il y a eu un peu d’animation en bas du Virage Nord, ce qui n’arrive plus si fréquemment…

 

 

Au fil des 90 minutes, on se met presque à y croire. À croire au fait que l’ambiance pourrait influer sur le cours du match comme lorsque à la 12′, au terme d’un magnifique « Oh, hisse, enc… » Areola dégage en touche. Mais voilà, le pressing intense de Payet s’atténue au fil des minutes, on ne se procure que peu d’occasions malgré une débauche d’énergie énorme et surtout Mbappé fait son entrée en jeu à la 60′. Cinq minutes plus tard, il marque, c’est fini. 

 

 

 

On ne va pas refaire la fin de match, Rudi et tous les plateaux télés de France et Navarre nous ont suffisamment précédé là-dessus. 

 

 

 

de la tension sur le parvis et en zone mixte, 3 min 40 de conf’ pour Garcia

 

 

 

En descendant dans la zone presse, avec Benjamin Courmes, on a la chance de croiser le toujours très avenant Hiroki Sakai en tenue civile avec sa petite fille. Il salue tout le monde d’un petit hochement de tête et nous rappelle quel chouette type il peut être, en plus du footballeur de valeur. 

 

 

C’est déjà bien chargé du côté de la zone mixte (exceptionnellement déployée en diagonale en accordéon), ça tournera complètement à la cohue lorsque les premiers joueurs arriveront. 

 

 

Pour le moment, notre priorité est surtout d’aller tourner la fameuse Fan Cam. En arrivant sur le parvis Dufaure de Montmirail, on ressent une certaine tension. « Et range ta caméra c’est bon, on a perdu ! » « Arrête avec tes questions… » Ce n’est même plus de la colère que j’ai l’impression de ressentir mais vraiment de la frustration. 

 

 

 

 

Après avoir récolté quelques réactions de supporters, on redescend en zone presse pour assister aux conférences de presse des coachs. Si celles-ci sont toujours très courtes en après-match, Garcia expédiera la sienne en moins de 4 minutes, 3 minutes 40 pour être exact. À titre de comparaison Tuchel s’était tout de même attardé 8 minutes 20. 

 

 

 

Entre les lives de La Chaîne L’Équipe ou de La Provence, les pastilles Canal, BeIn, les enregistrements radios, ça s’affère de partout. Au détour d’un de mes multiples trajets entre la salle de conférence et l’espace de travail, je suis heureux de constater que Laurent Paganelli soit parvenu à redonner le sourire au mythique Avy Assouly qui accusait le coup un peu plus tôt… Le sourire, ni Florian Thauvin ni Kevin Strootman l’auront lorsqu’ils répondront à des questions irrespectueuses selon eux… Ambiance grand cirque.

 

 

 

 

Bref, il est 1h30, je rentre chez moi et je dois encore noter les joueurs. Toute cette énergie, toute cette excitation, et pour moi tout ce travail, pour quoi ? Une parodie de match de foot qui n’engendre rien d’autre que que de la frustration, vivement le prochain vrai match !

 

 

 

    • Facebook
    • Twitter
    • Whatsapp
    • Flipboard
    • Flipboard
    Afficher les commentaires
    0