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@BasileBowie : « Penser qu’on puisse brider la liberté de parole de quelqu’un juste en citant son nom en conférence de presse… »

Publié le - Mis à jour le

L’une des particularités surprenantes des dernières conférences de presse du président marseillais Jacques-Henri Eyraud est sa propension à saluer un certains nombre de twittos de la TeamOM. Parmi eux, le toujours bienséant @BasileBowie qui commente les pérégrinations de son club de cœur sur Twitter depuis presque sept ans.

 

 

FCM est parti à sa rencontre dans le but de discuter de cette ouverture vers certains « influenceurs » et la manière dont cela peut-être interprétée. DMinterview.

 

 

 

 

C’est pas un peu bizarre d’entendre son @ cité en conférence de presse par le président du club que tu supportes ?

 

 

Basile Bowie : « C’est totalement bizarre, bien sûr. Inédit et marrant. Les questions sur le but de la manœuvre ou ses conséquences viennent après. On n’y pense pas, sur le coup. On prend le truc comme un clin d’œil à une communauté, point. »

 

 

 

Un peu faire injure à l’intelligence des intéressés

 

 

Justement, tu ne te dis pas que c’est une manière de définitivement se mettre dans la poche la communauté Twitter ? On sait que l’équipe de JHE fait une gros travail de veille sur les réseaux sociaux…

 

 

Basile Bowie : « Penser qu’on puisse brider la liberté de parole de quelqu’un juste en citant son nom en conférence de presse c’est un peu faire injure à l’intelligence des intéressés. »

 

 

Mais c’est un peu la même mécanique que dirigeants et joueurs utilisent avec les journalistes. À savoir que naturellement tu auras tendance à être moins sévère avec quelqu’un qui t’accorde des interviews, te lâche des infos, etc

Ou tu penses qu’ici le fait de citer vos noms est bien plus négligeable et pèse donc moins ?

 

 

Basile Bowie : « Déjà, je pense qu’il existe des journalistes qui restent parfaitement impartiaux même face à quelqu’un qui leur lâchent des infos ou leur accordent des interview 😉 Ensuite, effectivement, ça n’est de toute façon pas comparable. On n’est pas ici dans le cadre d’un travail. Les enjeux ne sont pas du tout les mêmes. Je ne joue pas ma vie sur Twitter. Pas encore, en tout cas. »

 

 

Je laisse sa chance au produit

 

 

L’autre versant de cette histoire, c’est qu’un certain nombre de personnes sur twitter te voient désormais dans la poche de JHE, certains vont jusqu’à te qualifier « d’acheté », t’en penses quoi ?

 

 

Basile Bowie : « Les personnes qui peuvent penser cela sont celles qui ne me suivaient pas avant, en voyant ma ligne actuelle par rapport à la politique conduite par la nouvelle direction. Une ligne dictée par une certaine bienveillance et une espérance.

 

Cette ligne, ce n’est pas la ligne éditoriale d’un personnage construit sur twitter, c’est ce que je pense vraiment en tant que supporter. Comme je le dis souvent, je laisse sa chance au produit et je le fais d’autant plus facilement que, contrairement à d’autres, je ne prétends pas avoir tous les éléments en mains pour détenir la vérité ou apprendre leur métier à des professionnels. Ça ne m’empêche pas d’émettre des réserves quand j’en ai mais ça, les personnes dont tu parles – peu nombreuses selon moi – préfèrent ne retenir que ce qui les arrange. »

 

 

 

Ça serait un formidable coup de faire revenir Valbuena… je déconne

 

 

 

Tu nous confirmes que si demain Sanson et Lopez sont vendus pour moins de 20M€ afin de financer le retour de Valbuena, tu n’auras aucun problème à critiquer la direction pour ce choix ?

 

 

Basile Bowie : « Mais pourquoi ? Ça serait un formidable coup de faire revenir Valbuena, resté très populaire à Marseille… je déconne, évidemment que je hurlerais comme tout le monde. »

 



 

Un dernier mot sur la stratégie globale de JHE sur les réseaux sociaux. Une stratégie personnalisée allant au delà du club que certains comme l’ami @Matth1360 n’hésite pas à fustiger sur l’argument : « la star c’est le club, pas le président. » Quel est ton regard là dessus ?

 

 

Basile Bowie : « Je vois plutôt d’un bon œil qu’après avoir eu notre lot de présidents désincarnés, on en ait à nouveau un qui embrasse pleinement la fonction, se montre, se mélange et s’exprime sous les projecteurs. Président de l’OM, ça n’est pas rien.

 

Personne ne le connaissait et il a réussi à exister en un temps record, jouant habilement du contraste avec l’ancienne direction. Je ne comprends pas trop ce que vous voulez dire par « stratégie personnalisée ». Les succès du club seront les siens et inversement (Jacques-Henri, je t’envoie mon RIB en DM, comme convenu). »

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