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« Chef d’orchestre », « Père Fouettard »… Le coup de gueule de Eyraud sur l’arbitrage français

Publié le - Mis à jour le

Jacques-Henri Eyraud a convié certains membres du programme « OM Nation » ce samedi. Il est revenu en profondeur sur l’arbitrage français et ses dysfonctionnements.

 


 

Au cours de sa conférence, le président de l’OM Eyraud a été interrogé sur la polémique autour d’erreur d’arbitrage lors du déplacement de l’Olympique de Marseille à Nîmes en août dernier. Il souhaite que les arbitres en France soient davantage des facilitateurs de jeu. Eyraud propose également un ensemble de mesures…

 

« on parviendra à résoudre le malaise autour de l’arbitrage avec de la transparence » — eyraud

 

 

« Vous avez un directeur technique d’arbitrage (Pascal Garibian) qui arrive sur un plateau télé en diffusant cette vidéo. Mon premier réflexe a été de dire : bravo. Ce n’est pas du tout dans ses habitudes de faire une telle chose. Cela fait un an et demi que je lui dis qu’on parviendra à résoudre le malaise autour de l’arbitrage avec de la transparence. Deuxième point ce qui m’intéresse, ce n’est pas de pointer le doigt sur Pierre, Paul, Jacques… ou Benoît. Je m’en fous de ça. Ce qui m’intéresse c’est de prendre cet événement pour voir comment il est possible de réformer l’arbitrage pour qu’il soit plus efficace, plus professionnel. » Jacques-Henri Eyraud – Source : Site OM

 

« en France l’arbitre prend la lumière en pleine tronche » — eyraud

 

« Quelles sont les pistes que j’ai en tête ? La première est le rôle de l’arbitre. Je suis frappé de voir à quel point en France l’arbitre est le personnage central du jeu. Il est le chef d’orchestre, il prend la lumière en pleine tronche. Dysfonctionnement. L’arbitre ne doit en aucun cas être le personnage central du jeu, ce sont les joueurs qui doivent l’être. L’arbitre est un facilitateur du jeu, il doit être garant de la fluidité, du rythme, de l’action, du mouvement. On doit arrêter avec l’arbitre « Père fouettard » comme on les voit tous les week-ends en France. La deuxième piste est la transparence. Il y en a toujours qui disent ‘oui mais le foot c’est le foot’, ou encore ‘Marseille c’est les magouilles, c’est comme ça’… Je déteste ça. Dans des sports que j’appelle hautement professionnel, il y a la montagne et la haute montagne. La ligue 1 est la montagne par exemple. Si on prend l’exemple de la NBA, la ligue publie un rapport après chaque match sur les décisions prises par l’arbitre. […] Cette méthode permet de banaliser les erreurs. Même avec le VAR, les arbitres continueront à faire des erreurs. Il faut faire comprendre que les erreurs sont minimes, touchent tous les clubs et tous les arbitres. » Jacques-Henri Eyraud – Source : Site OM

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