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Edito OM : Amavi et Gustavo, exemples à suivre pour les prochains mercatos…

Publié le - Mis à jour le

 

 

Le mercato estival olympien aura fait coulé beaucoup d’encre et généré encore plus de clics.

Le feuilleton tragi-comique du « granattakan » se sera ponctué sur une fin encore plus énigmatique que celle de la série « Lost », les arrivées de pistes creusées et recreusées par les anciennes directions n’auront satisfaits que peu de monde et l’ombre de Roudi sur toutes les décisions estivales gênait l’ensoleillement autour de l’OM Champions Project.

 

 

Jacques-Henri Eyraud l’a répété à l’envie, c’est à la fin de la saison que l’on jugera de la qualité du mercato. Au tiers de l’exercice, il est pourtant déjà temps de se féliciter de l’apport de deux nouveaux venus : Jordan Amavi et Luiz Gustavo.

 

 

Hot prospect et valeur sure internationale

 

 

Le brésilien et l’ex-niçois vont-ils maintenir un tel niveau de performance jusqu’en Mai ? Probablement pas, il y a fort à parier qu’ils vont subir un creux à un moment ou un autre. Peu importe, de manière générale, leurs profils apportent exactement ce dont cet OM, sur le retour, a besoin.

 

Jordan Amavi – Marseille vs Strasbourg

 

Une énorme exigence et un professionnalisme hors norme d’un côté, l’énergie et l’envie de prouver son (énorme) talent de l’autre.

 

 

Prendre Luiz Gustavo, c’est prendre un risque très limité. Un métronome avec une telle expérience internationale, encore dans la force de l’âge, ça ne court pas les rues. Lui offrir le plus gros salaire de l’histoire du club ne paraît absolument pas disproportionné étant donné qu’il est le véritable leader technique et d’effort de cette équipe. Il entraîne dans son sillage les jeunes Zambo-Anguissa (22 ans) et Boubacar Kamara (18 ans). Le très haut niveau, ça a un prix mais c’est rentable. Remember Heinze, Admire Gustavo.

 

 

Prendre Jordan Amavi, c’était prendre un risque, avant tout, médical. S’était-il remis de sa grave blessure anglaise (ligaments croisés) ? Allait-il retrouver son niveau de jeu aperçu en 2014/15. Une fois ce voile levé positivement, ce n’était que du bénéfice. Son arrivée à insufflé un peu plus de jeunesse et de dynamisme à un compartiment de jeu croulant sous le poids des ans. Ajoutez à ça un mental qui ne le fait jamais bégayer et vous obtenez l’un des plus beaux ratio qualité/prix de ce mercato français avec en option une perspective de plus-value non négligeable.

 

 

La réussite de ces deux éléments trace une voie à suivre pour les mercatos futurs de l’Olympique de Marseille. Pour évoluer dans ce club si particulier, il faut des Luiz Gustavo, dans la force de l’âge mais au dessus au niveau de l’exigence et des Jordan Amavi, au potentiel énorme et aux dents qui rayent le parquet. Du bon sang frais, pas du réchauffé.

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