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Fanatics vs journalistes, Galtier à la maison et le grand Bakayoko… Les coulisses du Vélodrome vol. 4

Publié le - Mis à jour le

 
 

Depuis que j’ai reçu ma carte de presse, ma mère ne me reconnait plus… J’aurais pris la grosse tête en plus de quelques kilos en trop à force de me goinfrer au buffet presse du Stade Vélodrome. Le buffet, c’est une chose mais vivre les matches de la tribune de presse, c’est vivre le match différemment. C’est ce récit que je vais vous faire dans ces petites chroniques d’après-match. Quatrième numéro des coulisses du Vélodrome avec le prolifique OM/LOSC (5-1)

 

 

Les Fanatics à côté de la tribune de presse… pas pour être pris en photo ! 

 

 

Ce samedi après-midi commençait bien : le soleil, le stade plein et sur la pelouse une victime expiatoire qui aurait pu être l’OM dans une uchronie cauchemardesque. En plus de ça, arrivé en tribunes de presse, je constate la présence des Fanatics juste à côté des journalistes. Ça chante, ça agite les drapeaux… bref c’est le feu sauce Fanatics ! L’occasion de faire de belles photos ? Ne comptez pas sur le groupe le plus chaud du Vélodrome pour sourire sur les clichés. 

 

 

 

 

Mon compère Nicolas Filhol se fait réprimander alors qu’il faisait un panorama du stade avec son téléphone. Le groupe, qui fêtait ses 30 ans il y a deux semaines, n’aime pas être pris en photo… surtout d’aussi près ! Ils le font savoir aux journalistes souhaitant capter l’ambiance avec leurs smartphones. Ça chauffe même un peu avec Karim Attab, qui n’apprécie guère les remontrances que lui font les supporters. Au final rien de bien méchant et surtout rien qui les empêchera de chanter pendant 90 minutes en cette belle fin d’après-midi printanière. 

 

 

 

Festival sur le terrain, moins au niveau du buffet…

 

 

Sur le pré, comme prévu, chaque offensive marseillaise, ou presque, fait mouche. À la mi-temps, les hommes de Garcia mènent de quatre buts face à ceux complètement déboussolés de Galtier . Tout le monde autour de moi a la sourire, à part les pauvres journalistes lillois. Cette horaire offre aux restaurateurs en charge du sacro-saint « buffet presse » l’occasion de proposer des sucreries plutôt que les habituels sandwichs et quiches de soirée. Je me laisse tenter par une crêpe qui semblait appétissante avant de croquer dedans. Fourré avec une espèce de crème flan, le machin a un goût infect. Je me force quand même à la terminer parce que « faut pas gâcher » mais je regrette amèrement mon choix. 

 

 

Heureusement la digestion est facilitée par le spectacle sur le terrain et les magnifiques formes que dessinent le soleil et le toit du Vélodrome en Ganay. Je n’en démords pas malgré mon aversion pour les stades modernes, la transformation du Vél’ est vraiment réussie esthétiquement !

Coup de sifflet final OM 5 – 1 LOSC. L’heure de se mettre sérieusement au travail. 

 

 

Rencontre avec l’idole Bakayoko ! 

 

 

Avec Benjamin Courmes, on sort vite sur le parvis pour enregistrer notre traditionnelle FanCam dans la bonne humeur. 

 

 

 

Une fois redescendue en zone presse, j’aperçois un confrère interviewer le grand Ibrahima Bakayoko, l’attaquant symbole de l’OM d’il y a 15/20 ans. Le tournant des années 2000, c’est mon adolescence, les saisons noires, les équipes faites de bric et de broc terminant secondes, de la rage, de la peur, de la joie… et la pierre angulaire de ma passion olympienne. Personne ne représente mieux cette période que Bakayoko. Acheté à prix d’or, flop total, moqué puis finalement aimé en fin de parcours à Marseille après avoir redressé la barre. Je tremble donc un peu lorsque je tends à mon tour le micro à Ibrahima Bakayoko. Et pourtant le mec est adorable et souriant. L’une de mes plus belles rencontres dans ces coulisses du Stade. There’s only one Bakayoko

 

 

Habituellement, j’arrive en salle de presse à la fin du passage de l’entraîneur adverse. Là, plus de 40 minutes après le match, toujours aucune trace de Galtier.  Les journalistes lillois commencent à sérieusement s’interroger : « Il nous prépare une annonce ou quoi ? » Un autre revient en expliquant avoir vu Luis Campos sortir du vestiaire lillois. L’ambiance est clairement à la morosité, le contraste est saisissant avec les suiveurs de l’OM embarqués dans une fin de saison ultra-excitante. 

 

 

 

Galtier à la maison, Sarr en dit trop

 

 

Finalement Christophe Galtier arrive en salle de presse. Ses réponses sont lentes, marquées du sceau de la désillusion après un tel résultat. Un véritable combat verbal s’engage entre les journalistes pour pouvoir poser des questions, certains journalistes lillois sont très chauds… et avec l’accent s’il vous plait !

 

 

Alors qu’il s’apprête à quitter la salle de presse après 10 minutes d’échanges avec la presse, l’entraîneur lillois, ex-joueur et entraîneur adjoint de l’OM, tombe dans les bras d’Avy Assouly, journaliste retraité qui l’a suivi pendant de longues années. Il en profite d’ailleurs pour saluer plusieurs journalistes « historiques » marseillais mais lâche tout de même un « Ça me ferait presque plaisir de vous voir mais des matches comme ça… »

 

 

En zone mixte, Nicolas Filhol fait remarquer à Bouna Sarr qu’il donne peut-être trop d’indications sur sa blessure. Le latéral droit acquiesce avec le sourire « C’est ce que j’étais en train de me dire. »

 

 

 

Malgré l’impression persistante chez une partie du public que les médias sont friands de crise, il n’y a en réalité rien de tel qu’une période comme celle que nous vivons actuellement. Le travail est fait dans la bonne humeur et les audiences sont bien meilleurs qu’en temps de crise. Quand l’OM va, tout va…

 

 

 

 

 

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