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Le PSG, l’exemple Aulas, l’OM à l’accent marseillais… Eyraud en dit plus sur le projet McCourt

Publié le - Mis à jour le
Journaliste professionnel suiveur de l'OM (olympique de Marseille) depuis plus de 10 ans. Couvre l'actualité de l'OM et du mercato OM pour le média marseillais Football Club de Marseille.

Jacques-Henri Eyraud continue l’opération d’explication orchestrée par le staff de Frank McCourt. Le futur président olympien l’OM veut revenir dans la course au titre face au PSG, redonner une identité marseillaise plus forte au club mais aussi s’inspirer de Jean-Michel Aulas concernant sa capacité à défendre les intérêts du club. Eyraud a accordé un entretien au magazine So Foot. Extraits :

 

« On ne peut pas partir du principe que le PSG est hors de portée »

 

Une rivalité saine avec le PSG

 

« Pour nous, c’est le club underdog. Il y a la rébellion classique du Sud contre le Nord, de Marseille contre le pouvoir centralisé… Il y a le besoin de reconnaissance, l’exigence de respect. On ne peut pas partir du principe que le PSG est hors de portée, on n’est pas du tout dans cet esprit-là, affirme Eyraud. La rivalité avec Paris est forte, réelle, et elle doit être saine, mais on va la cultiver parce qu’elle fait partie de l’ADN de ce club. »

 

 

 

 

Mettre en valeur les racines marseillaises

 

« Je ne sais pas si c’est un club politique, mais il y a une cohérence avec ce qu’est cette ville, une ville du vivre-ensemble : je n’ai jamais entendu parler d’extrême droite au Vélodrome, malgré les résultats du Front National aux élections. On réfléchit beaucoup à tout ça : notre plan, c’est aussi la mise en valeur des racines. On est à fond avec Frank sur la notion de OM way. Notre défi principal, ça va être de le trouver et de l’affiner ».

 

 

 

 

 

 

« Aulas est que c’est un vrai défenseur de son club »

 

Eyraud pense que la com’ d’Aulas peut être maladroite mais…

 

« Je ne pense pas que la rigueur, la gestion, la discipline puissent être l’apanage d’un président de club plutôt qu’un autre. Il y a une chose que j’aime chez Jean-Michel Aulas, c’est que c’est un vrai défenseur de son club, des intérêts de son entreprise. On peut dire que c’est parfois maladroit, parfois pertinent, parfois efficace, mais c’est la première de ses missions. On attend cela d’un patron. »

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