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LFP : Revenus amputés pour l’OM et les gros clubs ?

Par La Redaction FCM - Publié le - Mis à jour le
Illustration during the LFP Disciplinary Committee after the incidents during the match Ajaccio and Le Havre on May 22, 2018 in Paris, France. (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport)

Une nouvelle bataille menace de secouer les fondations du football français. Selon un post publié par Foot Mercato ce lundi, un conflit éclate actuellement entre les grands clubs et les formations plus modestes de Ligue 1, déclenché par une proposition de loi votée récemment par le Sénat. Cette législation vise à réduire les écarts de revenus liés aux droits TV.

 

Une proposition controversée

 

L’objectif de cette loi est clair : limiter le rapport des revenus télévisuels à un maximum de 1 à 3 entre le club le plus riche et le moins bien loti. Actuellement, le Paris Saint-Germain, qui a perçu environ 250 millions d’euros de droits TV lors de la saison 2023-2024, empoche jusqu’à sept fois plus que les clubs les plus modestes — certains ne dépassant pas les 35 millions d’euros —, selon des estimations basées sur les données de la Ligue de Football Professionnel (LFP).

Cette disparité, renforcée par les revenus liés à la participation européenne, est au cœur des tensions. La proposition sénatoriale, relayée par L’Équipe, cherche donc à instaurer une redistribution plus équitable, en s’inspirant de modèles étrangers, comme la Bundesliga, où les écarts sont nettement moins prononcés.

 

Une crise financière sous-jacente

 

Cette initiative prend place dans un contexte économique particulièrement difficile pour le football français. Le ministère des Sports a révélé que les revenus totaux des droits TV de Ligue 1 ont chuté de 47 % pour la saison 2024-2025, tombant à 501,3 millions d’euros contre près d’un milliard d’euros auparavant.

Une baisse importante qui frappe de plein fouet les petits clubs, dépendants de 50 % à 75 % de ces revenus, selon une analyse de Le Monde. Face à cette situation, ils réclament une redistribution plus importante des sommes perçues, afin d’assurer leur survie. À l’inverse, les gros clubs, emmenés par le PSG, s’opposent fermement à cette politique, faisant valoir que le changement aurait un impact négatif sur leur compétitivité internationale.

 

Quel avenir pour la Ligue 1 ?

 

Cette « guerre » des droits TV pourrait redessiner l’écosystème du football français. Si la loi est adoptée, elle renforcerait sans doute l’équité de la compétition sur le terrain, mais elle prend également le risque d’accélérer le départ des stars vers des championnats plus lucratifs, comme la Premier League ou la Liga espagnole.

A l’inverse, le maintien d’un statu quo renforcerait la domination des clubs les plus puissants, laissant sur la touche la plupart des formations plus modestes. Alors que le mercato estival 2025 s’ouvre, toutes les négociations sur les droits TV et les transferts seront scrutées de près. Cette étape sera décisive pour l’avenir d’un football français actuellement à la croisée des chemins.

 

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