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OM : Passi, après l’erreur de com’, les erreurs de coaching !

Publié le - Mis à jour le
Journaliste professionnel suiveur de l'OM (olympique de Marseille) depuis plus de 10 ans. Couvre l'actualité de l'OM et du mercato OM pour le média marseillais Football Club de Marseille.

 

 

 

Franck Passi a très mal commencé sa semaine. Le coach de l’OM s’est présenté devant la presse mardi midi avec la ferme envie de se payer les journalistes. Ce dernier n’a pas apprécié les critiques sur le jeu pratiqué par son équipe face à Lyon, et c’est son droit le plus strict. Par contre, tenter de positiver à ce point la prestation de ses protégés c’est encore prendre les supporters pour des aveugles.  Avec la défaite d’hier soir et ses choix plus que hasardeux, sa communication risque de lui revenir en pleine tête…

 

 

 

Passi en mode Michel

 

 

Adjoint de Marcelo Bielsa, puis de Michel, Passi a visiblement décidé de s’inspirer plus du style espagnol qu’argentin. Un 4-2-3-1 avec Cabella en 10, des excuses permanentes servies aux journalistes, pas la moindre autocritique, une équipe qui régresse, et un coaching incompréhensible : Passi fait du Michel !

« Contrairement à ce qu’on m’a dit au regard de ce qui a été écrit, je ne suis pas d’accord avec les critiques, a lancé El Local en conférence de presse mardi. Chacun voit le football à sa manière, moi je revois les matches, je ne les vois pas qu’une seule fois. Il faut que les gens sachent que ce n’est pas comme ça, le public n’aurait pas réagi comme il a réagi s’il avait vu son équipe en difficulté face à Lyon. On sait qu’on a un groupe qui est nouveau, je le répète, il se forme, mais on est en progrès. » Bien sûr Passi fait abstraction de la longue liste des absents à Lyon pour cette rencontre, et des occasions nettes pour les lyonnais. Le coach a donc très mal lancé son déplacement à Rennes en refusant de faire son autocritique, sur les lacunes défensives, la piètre qualité technique de ses joueurs, et le manque de liant offensif.

 

 

 

Rennes, une défaite qui fait très mal, un coaching de débutant

 

 

cabella-rennes

 

 

Pour affronter Rennes, Passi a fait tourner son effectif, plutôt logiquement. Plusieurs de ses choix prêtent à polémique :

 

  • El Local repasse dans un 4-2-3-1 avec Cabella en meneur de jeu alors que cela a été une catastrophe toute la saison dernière, mais aussi au début du championnat. Le 4-4-2 a pourtant donné plus de garanties dans l’animation du jeu.  En gardant les mêmes joueurs, Njie aurait pu tourner autour de Gomis et Cabella à gauche.

 

 

  • Le coach a ensuite raté complètement son coaching. Sakai blessé a été remplacé par le seul milieu de terrain remplaçant, Anguissa. Alors que Rolando aurait pu rentrer dans l’axe et Hubocan être décalé sur le côté, poste qu’il occupe en équipe nationale de Slovaquie.

 

 

  • Thauvin, pourtant en jambe a été remplacé à la 60’ alors que Cabela était transparent. Le joueur prêté par Newcastle n’a pas caché son agacement, Sarr a pris sa place poste pour poste.

 

 

  • Suite au stupide carton rouge de Machach, Passi a encore ignoré Rolando, il a fait rentrer le jeune Maxime Lopez à la place de Njie, mais il a surtout recentré Anguissa, plutôt bon côté droit, pour installer Bouna Sarr dans un poste de latéral droit. Résultat, les deux derniers buts viennent du côté droit.

 

 

 

Après le match, Passi pouvait afficher sa colère suite aux incroyables fautes individuelles de Machach et Hubocan, mais le coach doit aussi faire son autocritique. « En colère oui, il faut mettre les joueurs devant leurs responsabilités. La réalité, c’est qu’on ne peut pas passer à côté du prochain match. Il faut qu’on démarre, là, mais vraiment. » Mais qu’en est-il de ses choix ?

 

Passi dispose d’un effectif très moyen qui a été complètement bouleversé cet été, certains joueurs ne sont pas encore prêts physiquement et son meilleur élément, Lassana Diarra, est blessé. L’entraineur de l’OM a donc des circonstances atténuantes, mais il ne peut se cacher derrière cela pour justifier un tel début de saison (5 points en 6 matches). Prendre en plus les supporters marseillais pour des gogos, comme a pu le faire Vincent Labrune pendant 5 ans, en expliquant que c’est la faute des journalistes si le stade se vide, ne risque pas de l’aider. Il se retrouve d’ailleurs aujourd’hui dans la ligne de mire des supporters marseillais.

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