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OM/PSG : Quand les médias nationaux jouent les vierges effarouchées…

Publié le - Mis à jour le

 

À Marseille, le sentiment d’avoir vécu un grand match dans une ambiance de folie, dimanche dernier, continue de nous habiter, malgré l’amertume finale.

Hors Marseille, l’écho d’un match haché entre une équipe pas assez ambitieuse et une autre pas concernée dans une ambiance honteuse prend de l’épaisseur. La dissonance s’amplifie au fur et à mesure que se multiplient les débats sur le sujet dans des émissions à portée nationale. Autant le dire, on a du mal à comprendre…

 

 

Les boulettes de papier pèsent plus lourds à Marseille qu’à Nice ou Lyon

 

 

Il y a d’abord cette histoire de jets de projectiles sur le pauvre Neymar. Terrible, honteux, impardonnable… Ne parlons même pas de cet affreux minot coupable du crime de lèse majesté d’avoir adressé un geste obscène à l’homme qui valait un quart de milliard.

 

 

 

On ne va pas encourager ces comportements mais ne nous en offusquons pas non plus, un peu de sérieux ! Il y a quand même eu un débat hier sur la Chaîne L’Équipe parlant de « violences » et de « scandale » à ce sujet. Mais bien sûr.

 

 

 

Lorsque cela concerne Marseille, les boulettes de papier semblent serties de plomb. C’est la seule explication possible à la différence de traitement médiatique pour le même type d’événements sur d’autres stades en France. À Lyon par exemple, comme lors du match OL/LOSC de janvier dernier. Terrible, honteux, impardonnable ? Pas du tout. « Cela ne justifie pas leur attitude mais je sais que nos supporters, épris d’équité, peuvent se défouler en lançant des boulettes de papier, ça n’a jamais blessé personne » avait même lancé Jean-Michel Aulas à L’Équipe le lendemain. À noter que l’OM a identifié et expulsé une dizaine de personnes sur cette histoire, pas sûrs que ce soit le cas de Jean Mimi et ses « supporters, épris d’équité. » Scandale, scandale…

D’ailleurs cela était aussi arrivé à Dimitri Payet à Nice cette saison sans que personne ne s’en émeuve. Y aurait-il deux poids, deux mesures selon la cible de ces fameuses boulettes de papier ?

 

 

 

Concernant les incidents hors stades répréhensibles, les individus concernés ont été interpellés et répondront de leurs agissements devant la justice. Dont acte.

 

 

Même l’attitude des joueurs est remise en cause

 

 

Après les affreux jojos en tribunes, les marseillais sur le terrain ne se seraient pas mieux comportés. Ils étaient pourtant à deux doigts de faire trébucher une équipe au budget presque 5 fois supérieur. Oui mais à quel prix aurait pu nous répondre Vincent Duluc ce matin ?

 

 

Le brillant journaliste de L’Équipe cible particulièrement Lucas Ocampos, coupable selon lui, d’une « réaction scandaleuse » sur l’action entraînant l’expulsion de Neymar. Encore ce satané parfum de scandale, qui s’attache à l’OM quoiqu’il fasse. Bizarre alors que le même Duluc louait l’expérience voire carrément le vice parisien dans un édito en Décembre 2016 après un match face à Nice.

 

Paris a montré à Nice ce qui faisait un champion, en surplus du talent : quand la férocité et l’intimidation sont l’arme des forts, plutôt que l’habituel baroud des faibles, le message peut être infernal pour l’adversaire. Il y a des choses que les Niçois ne savent pas faire, encore : alors que Verratti ne perd jamais un ballon sans tomber, Motta ne s’arrête jamais quand il est en retard, et il lui arrive même de freiner pour ne pas arriver à l’heure. Mais il y a eu bien plus de vertus que de vice dans le jeu du PSG pour faire aussi mal à Nice, dans de très longues séquences. » Vincent Duluc. L’équipe

 

Quand Thiago Motta use de moyens pas forcément licites, c’est preuve d’une certaine roublardise à féliciter. Ocampos ? « Réaction scandaleuse. » Deux poids, deux mesures.

 

Pour terminer d’annihiler les effets positifs de cette bonne performance, soulignons également que les parisiens étaient venus en goguette au Vélodrome selon la grande majorité des observateurs du football français. Ce match ne relevait d’aucune espèce d’importance pour eux comme le prouve leur réaction sur l’égalisation de Cavani (92′).

 

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