L’OM a signé un succès précieux en Ligue des Champions sur la pelouse de l’Union Saint-Gilloise (2-3) lors de la sixième journée de phase de groupes. Une victoire importante pour le club marseillais, obtenue au terme d’un match intense, marqué par des choix forts de Roberto De Zerbi, notamment en défense. Après la rencontre, l’entraîneur italien a tenu à justifier ses décisions en conférence de presse.
Le coach olympien a surpris en laissant deux cadres défensifs sur le banc dès le coup d’envoi : Benjamin Pavard et Leonardo Balerdi. Un choix qui n’est pas passé inaperçu, tant ces deux joueurs sont considérés comme des piliers de l’arrière-garde marseillaise.
Des choix assumés par Roberto De Zerbi
Face à l’Union Saint-Gilloise, Roberto De Zerbi a opté pour une organisation défensive remaniée. En conférence de presse, le technicien italien a expliqué sans détour ses décisions concernant Benjamin Pavard et Leonardo Balerdi.
« J’ai laissé Benjamin Pavard sur le banc pour lui donner du repos. J’ai expliqué à Leonardo Balerdi que c’était un choix tactique, je voulais une défense à quatre », a déclaré l’entraîneur de l’OM. Une volonté claire de gérer l’effectif et d’adapter son système de jeu en fonction des exigences de la rencontre.
Weah sorti à cause de son carton jaune !
Ces choix ont permis à Marseille de conserver un équilibre défensif satisfaisant malgré la pression exercée par l’équipe belge, bien décidée à prendre des points devant son public.
Autre décision marquante de la soirée : la sortie de Timothy Weah dès la mi-temps. Là encore, Roberto De Zerbi a tenu à s’expliquer. « J’ai ensuite dû sortir Timothy Weah, malgré moi : avec un carton jaune et face à Ousseynou Niang, trop rapide, je craignais un second avertissement », a-t-il précisé, évoquant directement le duel avec Ousseynou Niang.
Grâce à cette victoire (2-3) face à l’Union Saint-Gilloise, l’OM poursuit son parcours européen avec confiance. Les choix de Roberto De Zerbi, assumés et justifiés publiquement, témoignent de sa volonté de gérer son groupe sur la durée, tout en s’adaptant aux exigences tactiques de la Ligue des Champions. Une approche qui semble, pour l’instant, porter ses fruits sur la scène européenne.