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Matthieu Franceschi : OM/PSG – Que la « Bonne Mère » soit avec nous !

Mis à jour le - Publié le
Matthieu Franceschi

 

CHRONIQUE – CARTE BLANCHE POUR MATT

 

Chaque mardi, Matthieu Franceschi, l’un des supporters olympiens les plus influents de ces dernières saisons, a carte blanche. Cette semaine, l’ex porte-parole des South Winners évoque la finale de la Coupe de France entre l’OM et le PSG qui aura lieu au Stade de France ce samedi 21 mai…

 

Les trois coups de fin du championnat ont enfin sonné le week-end dernier !
Un soulagement pour tout Marseille tant la saison fut longue et insupportable de médiocrité sur le terrain. Tout était largement prévisible, ce que l’OM a fait subir à ses supporters est tout sauf le fruit du hasard. Pousser un entraîneur argentin adulé vers la sortie, le remplacer par un pseudo technicien espagnol, baser un mercato sur des prêts en chamboulant tout un effectif… Ceux qui n’ont pas vu venir le fiasco sont des personnes « sans intelligence » footballistique. Ce sont des « abrutis » au sens propre du terme puisque « sans intelligence » en est la définition précise dans Le Larousse.

 

Mais voilà, depuis la victoire à Sochaux en Coupe de France, une question revient dans différents débats : « L’OM peut-il sauver sa saison avec cette finale ? »

 

Une finale ça ne se joue pas, ça se gagne !

 

Souvent sortie lors des conférences de presse d’avant-match, la fameuse expression « une finale ça ne se joue pas, ça se gagne ! » est criante de vérité. Être en finale ne suffit pas pour sauver une saison, surtout pas la nôtre, même en cas de prestation potable face à un adversaire largement supérieur qui, je le rappelle, est l’un de nos pires ennemis.

 

Maintenant, si par je ne sais quel miracle, l’OM remporte une 11ème Coupe de France, 27 ans après la dernière soulevée, les olympiens auront en effet sauvé leur saison en créant un sacré exploit. Gagner une finale face au PSG est un rêve que nous n’avons pas pu réaliser en 2006. Écrire une nouvelle ligne au palmarès et préserver notre plus grand nombre de victoires dans cette compétition feraient de cette date un moment historique. Dans le temps, seuls les trophées restent…

 

À lire aussi : « Applaudir une défaite face au PSG est inconcevable ! »

 

 

Certaines cicatrices resteront vives même en cas de victoire

 

Mais une victoire n’effacera pas aussi facilement une saison chaotique.
Terminer à la 13ème place du championnat en ayant le 4ème budget de Ligue 1 est inadmissible. Avoir réalisé un triste record de 15 matches consécutifs sans victoire au Vélodrome restera indélébile. L’incompétence chronique et les manipulations permanentes de Vincent Labrune qui ont fait couler et imploser le club seront, quant à elles, gravées à jamais dans nos têtes. Une potentielle victoire n’atténuera en rien la grogne des tribunes envers lui.

 

L’avant-match devrait être d’ailleurs vocalement humiliant pour le boss olympien qui, depuis le match face à Rennes, semble faire marcher toutes ses relations pour faire disparaître les associations de supporters. Pour l’avenir du club, mieux vaut perdre cette finale et voir Labrune disparaître de l’OM que l’inverse. Mieux vaut aussi que le club soit vendu dans les plus brefs délais à quelqu’un de solide afin d’éliminer au plus vite le virus de l’incompétence qui sévit à l’intérieur du club depuis 2011.

 

L’OM peut-il vraiment gagner cette finale ?

 

En football, tout est possible sur un match, surtout avec l’OM.
Pour gagner une coupe, il faut évidemment un minimum de qualité sur le banc et le terrain mais le facteur chance est aussi important tout au long de l’épreuve. Le problème, c’est que la dose de chance, les olympiens en ont déjà abusé pour arriver en finale…

 

La qualification en 32ème de finale face à Caen est déjà un miracle si on analyse le contenu du match. Comme tout au long de la saison, il a fallu un énorme Mandanda pour arriver aux tirs au but et se qualifier. Mais c’est surtout au tirage que l’OM a eu une chance énorme (ça change de certaines années !). Et pour arriver en finale, le tirage est au combien important ! Après avoir joué Montpellier à domicile, les olympiens ont éliminé Trélissac (CFA), Granville (CFA2) et Sochaux (Ligue 2). Des victoires très difficiles face à de modestes équipes, victoires qui n’inspirent pas à l’optimisme.

 

Mais peu importe le parcours, l’essentiel est d’être arrivé en finale.
Et pour la gagner face à Paris, en plus d’espérer avoir des guerriers olympiens à 200% et un habituel Mandanda des grands soirs capable d’écœurer à lui tout seul les adversaires, il faudra là aussi la chance avec nous. Et pour cela, c’est du côté de la « Bonne Mère » qu’il va falloir se retourner…

 

Ô « Bonne Mère » !

 

Nous sommes le 22 mai 1993. Avant de s’envoler de Marignane pour Munich, les joueurs olympiens montent en bus à « Notre Dame de la Garde » pour y brûler des cierges. Une action symbolique. La suite tout le monde la connaît, puisque nous sommes « à jamais les premiers » (et les seuls) à avoir soulevé la Ligue des Champions en France, un certain 26 mai 1993…

 

Pour cette finale à Munich, l’OM n’était pas favori face au grand Milan AC. Et pourtant, l’exploit a été fait pour l’éternité. Pour gagner ce samedi face au PSG en finale de la Coupe de France, c’est un semi-remorque de cierges qu’il faudrait brûler tant le niveau des olympiens tout au long de la saison a été d’une faiblesse inquiétante. Mais rien est impossible sur une finale ! D’ailleurs, Basile Boli, au lieu d’écouter et faire bêtement ce que son patron lui dicte, devrait se souvenir de cet instant et avoir la lumineuse idée d’emmener cet effectif à la « Bonne Mère » qui arriverait peut-être à donner, le temps d’un soir, des pieds ou un cerveau à certains pour nous faire gagner cette finale…

 

La plus grande force : le peuple marseillais !

 

Une chose est sûre, le match des tribunes sera gagné par le virage marseillais du Stade de France, aussi bien pour le tifo que les chants. Ce n’est pas un exploit puisqu’en face il n’y aura que des spectateurs « santons », rien à voir avec le contexte de la finale de 2006 où les groupes ultras parisiens étaient encore de la partie, ce qui donna encore plus de piment à ce match.

 

Malgré la saison horrible et quelques chants contestataires contre la direction olympienne qui résonneront sous l’immense toiture, le peuple marseillais sera uni derrière son OM pour transcender les joueurs. Du terrain aux tribunes, l’OM ne doit faire qu’un, une équation essentielle pour écrire l’histoire.

 

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Savourez ce déplacement et ramenez la coupe !

 

Après avoir fait les cinq premières au Stade de France, je ne serai pas de la partie pour cette sixième finale. Fidèle à mes convictions, je boycotterai ce match comme je le fais depuis sept mois. Mais après tous ces moments difficiles traversés cette saison, toutes ces interdictions injustes, cette répression étouffante, ces résultats honteux, j’espère que chaque supporter qui y ira nous représenter au Stade de France se lèvera le matin avec la réelle conviction de monter à Paris chercher cette Coupe pour la ramener sur le Vieux-Port !

 

Au fil des heures, la pression envahira chacun d’entre vous, au fil des heures la probabilité de voir l’OM gagner s’accentuera. En bus, en voiture ou par le train, arrivez à destination la rage au ventre ! Pour ceux qui montent en TGV, les premiers chants olympiens résonneront dans la Gare St Charles dès le matin, se poursuivront à la Gare de Lyon puis dans le métro parisien avant de venir submerger l’atmosphère du Stade de France.

 

Dès l’échauffement, les joueurs parisiens doivent comprendre qu’ils évolueront en terre hostile, les joueurs marseillais qu’ils doivent se transformer en guerrier pour leur marcher dessus. C’est au mental qui va falloir vaincre !

 

Écrivez tous ensemble cette page de l’histoire, non pas pour que nos dirigeants incompétents « s’auto-glorifient », mais simplement pour qu’un club, un peuple et toute une ville reprennent de leur splendeur après de tristes mois de galère. Soyons « fiers d’être marseillais » !

 

Que la Bonne Mère soit avec nous !
Allez l’OM !

 

Matthieu Franceschi

 

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