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Mercato OM : Le onze acheté depuis l’arrivée de Mc Court !

Publié le - Mis à jour le
Team of Marseille during the friendly match between Olympique de Marseille and Fenerbahce on July 15, 2017 in Lausanne, Switzerland. (Photo by Philippe Le Brech/Icon Sport)


 

 

L’Olympique de Marseille a retrouvé de l’ambition depuis l’arrivée aux manettes de Frank Mc Court et Jacques-Henri Eyraud.

 

 

Qui dit ambitions dit nouvelles recrues. FCM s’est donc amusé à faire le onze type des achats de joueurs des nouveaux propriétaires. Un onze auquel sont incorporés Thauvin et Njie (pris en compte par JHE dans ses fameux 83M€ déjà investis fin Juin) mais aussi Boubacar Kamara qui représente un pan important du projet.

 

 

 

 

Le XI Made in Mc Court :

 





 

 

Moyenne d’âge, prix moyen :

 

 

Alors que le nouvel OM est souvent accusé de recruter vieux, l’âge moyen de ce onze type made in Mc Court ne s’élève qu’à 27 ans et un mois, loin d’être en position de réclamer la carte du footballeur du troisième âge. D’ailleurs l’expérience et la jeunesse semble assez bien réparti sur le terrain avec un trentenaire au minimum par ligne (Mandanda, Évra, Gustavo, Payet) pour un jeunot (Kamara, Sanson, Njie).

 

 

Il faut également ajouter à cette équipe la prolongation l’année dernière de Maxime Lopez (19 ans). On lui a cependant ici préféré le premier contrat pro de Boubakar Kamara, qui s’apparente plus à un véritable mouvement.

 

 

(Photo by Philippe Le Brech/Icon Sport)

 

 

Quant au prix moyen d’achat, il s’élève (selon les montants, bonus inclus, sortis dans la presse) à 8,5M€. Un chiffre boosté par les presque 30M€ déboursés pour le retour de Dimitri Payet mais bien compensé par les arrivées gratuites d’Évra et Kamara. Enfin, « gratuites », ce chiffre ne prend pas en compte les primes à la signature offertes pour venir.

 

 

 

Des salaires importants

 

 

Là où l’OM a vraiment changé de dimension, c’est au niveau de sa masse salariale. Mandanda, Évra, Gustavo, Thauvin, Payet ont tous des émoluments dépassant (largement) les 200 000 euros net mensuel. Là où les Sertic, Germain ou Njie devraient s’approcher de ce montant… mais en brut !

 

 

Le prix pour être performant dans la durée mais également pour obtenir des joueurs opérationnels immédiatement. À noter que si, aux dernières nouvelles, Boubacar Kamara n’émargerait qu’à 30 000 euros mensuels, il aurait tout de même réussi à gratter une belle prime à la signature d’un million d’euros selon L’Équipe.

 

 

Sachant l’importance d’être compétitif sur le plan salarial, cet énorme bond est loin d’être une anomalie mais reste une charge qu’il faudra être en mesure d’assumer dans la durée.

 

 

 

Cinq internationaux français, un brésilien, un camerounais, deux espoirs, une valeur sure

 

 

Qu’elle soit volontaire ou non, la propension de la nouvelle direction à recruter français saute aux yeux. Mis à part Luiz Gustavo et Clinton Njie (tout de même formé en France), le reste est homologué bleu, blanc, rouge.

 

 

Un bleu, blanc, rouge loin d’être pâle puisque cinq des nouveaux arrivés sont amenés à fréquemment défendre la nation au niveau international : Steve Mandanda (24 sélections), Patrice Évra (81 s.), Adil Rami (33 s.), Dimitri Payet (35 s.) et le petit nouveau Florian Thauvin (1 s.).

 

(Photo by Guillaume Ruoppolo/Icon Sport)

 

Morgan Sanson a, lui, longtemps été un pilier des espoirs, rôle que pourrait bientôt endosser Boubacar Kamara si sa carrière prend la bonne trajectoire. Notons que le seul véritable ajout extérieur à la Ligue 1, le brésilien Luiz Gustavo est un international important dans l’une des sélections les plus prestigieuses (41 capes avec le Brésil).

 

Si Grégory Sertic et Valère Germain ne comptent aucune sélection, ils jouissent du statut de valeur sure du championnat.

 

 

 

Conclusion :

 

Sur le papier, l’équilibre entre expérience, jeunesse et compétitivité semble réussi pour cette première salve de recrutement des nouveaux dirigeants. Le tout à un prix plus que raisonnable en terme d’indemnité de transfert même si très important « salarialement » parlant dans la durée.

 

Reste que ce onze a du mal à faire rêver, il semble lui manquer une ou deux cerises « à la Payet« , « à la Gustavo« . Un supplément de goût et de frisson que pourrait apporter le fameux « grand attaquant » tant attendu. Le mercato est loin d’être terminé mais une chose est certaine les bases de l’équipe sont au moins déjà bien reconstruites !

 

 

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