À la veille d’un rendez-vous européen capital, l’OM est de nouveau sous pression. Avant d’affronter l’Union Saint-Gilloise en Ligue des champions, le club marseillais traverse une période marquée par l’irrégularité des performances. Cette instabilité a été reconnue par Roberto De Zerbi lui-même en conférence de presse, puis largement commentée dans l’After Foot sur RMC par Daniel Riolo.
L’entraîneur marseillais n’a pas masqué son mécontentement face au contenu proposé par ses joueurs : « Je ne suis pas content de la qualité de jeu proposée. J’aimerais qu’on joue mieux ». Il a également rappelé que certaines séquences avaient été encourageantes cette saison, notamment face à des adversaires de haut niveau, tout en insistant sur son souhait de voir l’OM être plus constant sur l’ensemble d’un match.
Daniel Riolo dénonce le manque de stabilité de l’OM
Dans l’émission l’After Foot sur RMC, Daniel Riolo a dressé un constat lucide sur la situation de l’OM. Il a souligné que le club marseillais vivait un scénario déjà observé avant d’autres grands rendez-vous européens : « Avant l’Ajax et avant Newcastle, on était dans la même situation ». Selon lui, Marseille traverse une zone de turbulences en championnat, ce qui alimente un climat de tension avant les matches de Ligue des champions.
Le journaliste de RMC a également insisté sur l’écart entre le classement et le ressenti autour de l’équipe : « Il y a cette irrégularité permanente », a-t-il expliqué, tout en rappelant que l’OM restait bien placé en Ligue 1. Il a aussi mis en avant l’exigence affichée par Roberto De Zerbi, qui ne cache pas son incompréhension après la défaite contre Lille.
Une équipe qui a du mal à changer de configuration
Autre point central de son analyse : l’adaptation tactique. Daniel Riolo estime que les joueurs marseillais peinent à assimiler les changements de système imposés par leur entraîneur : « C’est une équipe qui a du mal à changer de configuration ». Il a aussi comparé les prestations marseillaises, évoquant l’intensité vue contre Newcastle : « Ça jouait haut, il y avait de l’intensité », et les doutes qui persistent avant le duel contre l’Union Saint-Gilloise.
Enfin, l’éditorialiste a résumé l’incertitude générale qui entoure l’OM : « Il n’y a pas de certitudes ». Selon lui, Roberto De Zerbi porte une large part de responsabilité, sans pour autant décharger les joueurs de leurs obligations en matière d’engagement.
Avant ce match décisif en Ligue des champions, l’OM apparaît plus que jamais face à une exigence de constance et de crédibilité.