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OM – Di Meco : « C’est entré dans la légende, comme la main de Maradona »

Publié le - Mis à jour le
Journaliste professionnel suiveur de l'OM (olympique de Marseille). Couvre l'actualité de l'OM et du mercato OM pour le média marseillais Football Club de Marseille. Réalisateur de l'émission Débat Foot Marseille ("la Voix"). Formé à l'école de journalisme de Marseille.

Dans un entretien accordé à So Foot, Eric Di Meco revient sur un moment légendaire de sa carrière : la main de Vata face à Benfica. 

 

 

L’OM ira ce jeudi jouer son match d’Europa League face à Benfica… Une affiche qui rappelle forcément de mauvais souvenirs aux supporters marseillais ainsi qu’aux anciens joueurs. Interrogé par So Foot, Eric Di Meco se remémore ce douloureux souvenir où il a vu son adversaire marquer de la main.

 

Vata? Tous les supporters de ma génération ont ce nom en tête

 

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« Pour moi il y avait deux tirages, avec le Milan, qui aurait suscité pas mal de nostalgie. Mais c’est vrai que Benfica, je me suis douté qu’on parlerait de la main de Vata. C’était écrit. Pour moi, la main de Vata est entrée dans la légende du foot, comme celle de Diego Maradona, l’agression de Patrick Battiston… Tous les supporters de ma génération ont ce nom en tête. Mais ça ne m’empêche pas de dormir la nuit. Les mauvais moments amènent les bons. J’ai l’habitude de dire qu’il fallait en passer par la main de Vata, par les penaltys de Bari pour connaître ce qu’on a vécu en 1993… Pour gagner cette compétition, il faut souffrir, et c’est vrai que ce soir-là, on avait souffert. Et je vais aller plus loin en disant que si on se qualifie en finale cette année-là, on ne gagne sûrement pas contre le Milan, et peut-être que trois ans après, on n’est même pas en finale. En fait, ça me fait de la peine pour mes copains de l’époque parce que je l’ai gagnée derrière. Mais je suis le seul à être sur le terrain ce jour-là et présent lors de la victoire en 1993 (Sauzée et Deschamps étaient déjà là, Amoros n’a pas joué la finale de 1993, NDLR). L’équipe de 1990 est peut-être la plus forte dans laquelle j’ai joué, en tout cas celle où j’ai pris le plus de plaisir. Pour Papin, pour Waddle, pour Francescoli, pour Mozer… c’est surtout pour eux que je suis malheureux parce qu’ils méritaient de la gagner. On était deux à la voir et à réagir sur le coup. Moi parce que je suis au marquage, et Jean Castaneda (le gardien, NDLR), qui suivait le ballon. Les autres se demandent ce qu’il se passe. Sur le banc, jusqu’à la fin du match, certains n’avaient pas compris ce qu’il s’était passé. »

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