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OM – Dijon (3-0) // Les Notes de FCM : Thauvin commence bien…

Publié le - Mis à jour le
Marseille OM UEFA Europa League - Ostende Juillet 2017

Victoire trois buts à zéro de l’Olympique de Marseille face au Dijon FCO pour cette première journée de Ligue 1.

 

Malgré l’ampleur du score, tous les joueurs marseillais n’ont pas convaincu. Retour sur les prestations individuelles avec Les Notes de FCM.

 



 

LES JOUEURS

 

 

S.Mandanda : 6/10

 

Pas facile de le noter alors que les dijonnais n’ont cadré qu’un seul de leur douze tirs.

Il ne fut pas vraiment mis à contribution mais a bien fait les petites choses qu’on lui demandait. On est quand même beaucoup plus serein avec son jeu au pied qu’avec celui de l’Albatros.

 

 

H.Sakaï : 6/10

sakai-fiche-joueur-2017

 

Match sérieux et appliqué du japonnais même si l’on a pas encore retrouvé le meilleur Sakaï de la saison dernière. La mobylette a un peu moins de gaz en ce début de saison pour répéter inlassablement les allers/retours.

Il a défendu en première période lorsqu’il n’avait pas d’autres choix avant de s’aventurer un peu plus aux avants-postes en seconde période. Il a constamment proposé des solutions et a profité des rentrées dans l’axe de Thauvin pour occuper le couloir. Pas toujours le plus habile dans les centres malgré une merveille à la 88′ que Germain catapulte sur la transversale.

 

 

A.Rami : 6/10

 

Défensivement, il a largement de quoi prendre le dessus sur des attaquants de la trempe de Jeannot. Il l’a prouvé ce soir malgré deux petites erreurs à la 16′ lorsqu’il ne parvient pas à reprendre Saïd dans la surface et à la 59′ lorsqu’il se rate un peu devant le fameux Jeannot qui frappe ensuite au dessus. Autrement, il a été ultra dominateur dans les duels.

Au niveau de la relance, sa première mi-temps fut difficile car contrariée par un efficace pressing dijonnais sur sa personne. Il a trop abusé de longs ballons pas toujours évident à contrôler pour ses attaquants.

 

 

Rolando : 4,5/10

 

Un début de match alarmant entre ses montées de cowboy ivre sur les attaquants adverses et ses multiples retards dans son dos le forçant à tracter aussi fort que possible sa caravane en dodelinant péniblement de la tête. Et pourtant le portugais a réussi à quelque peu redresser la barre. Quelque peu.

 

Il est pris de vitesse ? Il fait l’effort pour revenir avec sa grande carcasse. Il foire toutes ses interceptions ? Pas grave, il continue d’aller au charbon et finit par gratter un ou deux ballons précieux. Bref, on ne peut rien lui reprocher si ce n’est de ne pas être meilleur intrinsèquement… Dans le même ordre d’idée, on évitera ici de parler de ses relances…

 

 

P.Évra: 4,5/10

 

Au mieux, timide, au pire, mauvais. Ce qui est certain, c’est qu’il n’apporte aucune plus-value technique sur le terrain.

Ses montées sont rares, même si toujours plus nombreuses que celle d’Hubocan, sa manière de défendre, libertaire. Il laisse trop fréquemment son adversaire centrer et n’est pas forcément d’une grande aide lorsque l’équipe souffre.

On attend toujours mieux de sa part.

 

 

L.Gustavo : 6,5/10

 

5 pour sa première période, 8 pour sa seconde. Durant le premier acte, il a trop souvent été en retard sur les attaquants adverses et s’est rendu coupable de trop de fautes inutiles voire dangereuses. Il est d’ailleurs averti d’un carton jaune difficilement contestable à la 35′.

 

Aux retours des vestiaires, il a passé la vitesse supérieure. Il s’est mis à récupérer plusieurs ballons haut et à enchaîner les transmissions parfaites cassant les lignes adversaires avec une facilité déconcertante. Il est à l’origine de l’ouverture du score avec un petit exploit technique au milieu de deux dijonnais suivi d’un décalage parfait pour Germain.

Il a du ballon, c’est certain, il va maintenant falloir le mettre dans les meilleures dispositions.

 

 

M.Lopez : 6/10

 

Il s’est cherché pendant une grosse partie de la première mi-temps. Dans ce 4-3-3 avec Luiz Gustavo en premier relanceur, il devient un peu inutile si bas sur le terrain. Il n’apporte au brésilien ni confort pour relancer ni soutien dans la récupération.

 

En seconde période, Sanson est redescendu aux cotés de Gustavo et a laissé Maxou errer à sa guise derrière la ligne d’attaque. On a alors retrouvé le joueur que l’on connait : percutant, précis techniquement et « fluidifieur » de jeu. Dans ce rôle, son entente avec Thauvin a fait des merveilles et a d’ailleurs failli déboucher sur un but à la 50′.

 

 

M.Sanson : 5/10

 

Il n’a pas vraiment pesé offensivement en première période lorsqu’il était placé haut sur le terrain. À sa décharge les olympiens étaient alors loin d’être maîtres de la gonfle.

 

Malgré quelques beaux contrôles dont il a le secret et l’une ou l’autre ouverture précise, il a eu un impact minimal sur le match. Remplacé par Zambo-Anguissa (60′) qui a secondé Gustavo à la récupération et tenté d’apporter du mouvement entre les lignes. Il nous a gratifié d’un passement de jambes dans la surface qui a fait trembler Varrault sur ses bases.

 

 

F.Thauvin : 8/10

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Le meilleur joueur sur la pelouse. Il a mis une envie énorme dans tout ce qu’il a fait sans jamais surjouer. Danger constant sur son coté par ses accélérations et ses centres, il a aussi soutenu efficacement Sakaï au niveau défensif avec un ou deux tacles qui ont fait plaisir au Vélodrome. Même ses coups de pieds arrêtés étaient bien tirés à l’image de ce coup-franc sur le poteau juste avant la mi-temps.

 

Il s’en va marquer le second but marseillais « tranquille-mouquille » avec l’assurance du joueur qui a définitivement passé un pallier. Il est reparti sur les mêmes bases que l’an dernier.

 

 

D.Payet : 3/10 puis C.Njie : 7/10

 

Payet (3,5/10) : La star et capitaine de l’équipe a été extrêmement décevant hier soir. En plus d’empiler les imprécisions techniques inhabituelles pour lui, il s’est montré discret dans les efforts collectifs. Son plus mauvais match depuis son retour en Janvier dernier à Marseille.

 

Absent des débats, il est sorti à la mi-temps (pour cause de petite blessure expliquant peut-être sa méforme) par Clinton Njie (7/10). Le camerounais dont on n’attendait plus grand chose a tout simplement changé la face du match en apportant plus de vitesse sur le coté gauche mais également de la présence dans la surface de réparation. Il ouvre et clôture le score avec deux buts, un de l’épaule (1-0, 51′), l’autre à la suite d’un petit exploit personnel ponctué d’une frappe croisée des 20 mètres qui trompe Reynet(2-0, 72′). Clinton is back !

 

 

V.Germain : 6/10

 

On n’ose imaginer la frustration de l’attaquant de poche à la mi-temps. Jamais servi malgré une multitude d’appels tout au long des quarante cinq premières minutes, il a vu ses efforts mieux exploiter par son équipe aux retours des vestiaires.

 

Il est d’abord bien trouvé sur le coté par Gustavo à la 50′, il va transformer ce ballon en offrande pour Njie pour l’ouverture du score avant de se voir créditer d’une seconde passe décisive pour Thauvin (54′) même si le plus dur du travail est cette fois-ci plutôt réalisé par l’ailier.

 

Dans tous les cas, une fois qu’on le trouve et qu’on lui propose des solutions l’ex-monégasque devient très intéressant. Pas loin de débloquer son compteur but en Ligue 1 en fin de match mais sa reprise heurte la barre transversale (88′).

 

 

LE COACH

 

 

Rudi Garcia : 5/10

 

 

Il paye la prestation schizophrénique de son équipe dans laquelle il a forcément beaucoup de responsabilités. Son sacro-saint 4-3-3 est-il seulement encore adapté aux joueurs qu’il a à sa disposition ? Il a lui-même reconnu en conférence d’après-match que le jeu avait été simplifié lorsque Luiz Gustavo s’était vu rejoint par un deuxième milieu à ses cotés.

De même les placements de Payet et Lopez interrogent…

 

Cependant, le réveil des marseillais et le festival du second acte est autant à mettre à son crédit que les atermoiements des quarante cinq premières minutes. Il a rectifié le tir de superbe manière en faisant entre Njie et en offrant à Gustavo toute latitude pour créer des décalages par la passe.

 

Ce match doit lui offrir des pistes de réflexion et le faire sortir de sa rigidité systémique.

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