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3 points aux forceps…

Mis à jour le - Publié le

Victoire du collectif marseillais face à une équipe clermontoise organisée pour retarder l’échéance et ne pas prendre une valise.

Drapeaux de sortie au Virage Sud, Fanatics au Nord fidèles dans la ferveur du chant, l’ambiance était festive dans le stade où les supporters avaient dignement arrosé l’avant-match aux terrasses autour du stade.

On enregistrait la titularisation pour la 1re fois de Gueye ainsi que celle de Bailly. Exit Veretout et Balerdi. Je me posais ce matin la question de savoir si Tudor était du genre à changer une équipe qui gagne, nous avions la réponse. Mais sans doute faut-il mobiliser toute la troupe en vue d’un calendrier en train de se charger.

Les olympiens attaquaient d’entrée fidèles à leurs nouvelles habitudes mais on sentait les clermontois prêts à ne rien lâcher même si les olympiens les faisaient courir.

Nous avons assisté à une 1re mi-temps frustrante. L’OM à l’intiative par vagues mais cela pêchait constamment dans le dernier geste, Payet se révélant maladroit de manière inhabituelle, y compris dans l’orientation du jeu.

9e Tir exter droit de M’Bamba, au-dessus.

14e Montée de Gigot qui lâche le ballon à Tavares qui centre fort, Clauss est à la reprise de l’autre côté pour recentrer vers Sanchez qui reprend à côté en extension.

Les olympiens ne manquaient pas d’opportunité, de situations dangereuses et on commençait à sentir leur frustration devant leur difficultés à débloquer la situation, car il aurait suffi d’un but pour enflammer le match.

18e Rongier sur la barre.

23e Centre de Guendouzi repris de façon un peu improbable par Tavares qui trouve la barre, le ballon revient sur Payet qui met à côté.

29e Sur un contrôle Alexis Sanchez déstabilise toute la défense, malheureusement l’enchainement ne donne rien.

31e Rongier récupère un ballon renvoyé par la défense, il s’enfonce et transmet à Payet lequel côté gauche se recentre et tente l’enroulé : au-dessus et à côté.

34e Payet aux 18 mètres a la possibilité d’exploiter un ballon repoussé, il met à côté

45e Centre de Tavares, tête de Sanchez sous la barre, claquette du gardien clermontois.

À la mi-temps Balerdi remplaçait Gigot.

48e Frappe de Gueye, le gardien la sort. Le corner est frappé par Payet, Gueye oublié par la défense clermontoise le rabat de la tête dans le but sous la barre.

On pense que les clermontois n’y arriveront pas, ils n’ont rien réussi à proposer depuis le début mais ils obtiennent un coup-franc très généreux, frappe sur la barre, sur le renvoi nouvelle frappe et de nouveau la barre.

58e Tudor se décide à coacher. Les deux capitaines Payet et Rongier sortent pour Ünder et Veretout.

Les attaques marseillaises butent systématiquement sur la défense clermontoise. Il faut marquer le second but pour ne pas être exposé à une égalisation. À la 69e une reprise de Khaoui passe de peu à côté.

75e Gerson à la place de Gueye.

Les clermontois, organisés dans un 5-4-1 hermétique, bloquant en 2e mi-temps les montées des pistons résistent tant qu’ils peuvent dans le seul but de ne pas en prendre un wagon. Jusqu’à ce qu’à la 84e M’Bamba se voit fauché dans la surface. L’arbitre désigne le point de pénalty. Sanchez se charge de la sentence mais le gardien se déploie au ras du poteau et le sort. Sans doute la fatigue pour le chilien qui aura cavalé pendant toute la rencontre et qui a encore besoin de rythme.

Difficile de ressortir quelqu’un chez les olympiens. Il ne faut retenir que cette envie de gagner qu’ils auront fait peser sur la défense des hommes de Gastien. Après avoir laisser passer trop d’opportunités en 1re mi-temps, ils ont réussi à prendre l’avantage et surtout à ne pas le perdre.

En face, à l’exception de deux barres suite à un coup-franc accordé avec bienveillance par un arbitre qui aura parfois surpris par ses décisions, les auvergnats n’auront vraiment pas montré grand chose. L’OM, qu’on se le dise fait peur.

Sanchez et Payet ont été surveillés de très près.

Les olympiens ont manqué de génie et de relâchement dans certains moments-clés mais ils ont lutté jusqu’au bout pour la conquête des 3 points que nous prenons tous volontiers.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

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