PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
departement 13
Info Chrono
  • Loading
Précédent Suivant
PUBLICITÉ

Un point qui comptera…

Mis à jour le - Publié le
Chancel MBEMBA of Marseille during the friendy match between Betis Seville and Marseille at Proact Stadium on July 27, 2022 in Chesterfield, England. Photo By Icon Sport

On s’est fait rentrer dedans comme nous devions nous y attendre avec en face une équipe coachée par le marseillais Michel Der Zakarian.

Des brestois qui avaient choisi de nous presser haut, d’harceler le porteur du ballon avec beaucoup d’engagement et de puissance. Il faut saluer ces bretons qui ont su maintenir cette intensité jusqu’à la fin du match.

L’OM pourtant avait ouvert le score à la faveur d’une combinaison sur un corner, passe en retrait d’Ünder sur Clauss qui ajustait un centre au laser sur son pendant gauche Tavares qui mettait au fond (37e).

On aurait pu penser que le plus dur était fait mais nous nous en gardions bien car si Guendouzi s’était procuré une occasion dès la 4e, ce sont les brestois en touchant le poteau par Le Douaron qui s’étaient offerts la meilleure opportunité.

Si la possession était marseillaise, Ünder et Milik accumulaient trop de déchets techniques dans leur jeu d’appui, ne permettant pas au bloc de remonter derrière. Milik rappelé à l’ordre par l’arbitre pour deux coups de coude aurait d’ailleurs pu se faire sortir.

En défense, Balerdi et Gigot ne dégageaient pas une grande assurance tant sur leurs interventions que dans leurs relances.

Si je voulais titiller je dirais que le jeu de possession de Sampaoli, en monopolisant le ballon, aurait pu priver cette équipe brestoise de ce rythme qu’elle a réussi à maintenir, mais ne vivons pas de regrets.

La déception vint de la 2e mi-temps marseillaise. Alexis Sanchez avait pris la place d’Ünder et montrait aussitôt ses qualités, prometteuses, mais il n’a pas encore le rythme de la compétition et ne connaît pas suffisamment ses partenaires.

Les principales occasions de la deuxième période furent brestoises, ça passait au-dessus, à côté (Le Douaron encore, Bellaili) mais Lees-Melou réussissait une fantastique reprise qui trouait la défense et les cages marseillaises.

À 1-1, les brestois maintenaient la pression quand les différents changements de Tudor avec les entrées de Verretout, Bakambu, Kolasinac et finalement Payet n’ont guère apporté la fraîcheur nécessaire.

Voilà un match qui opère une petite correction à tous ceux qui s’enflammaient après la victoire contre Reims. Nous n’avons pas encore toutes les dispositions pour répondre à une équipe qui nous rentre dedans. Nous n’avions pas cette fraîcheur qui permet la justesse technique et la coordination d’ensemble, les connections nécessaires à la pratique d’un football conquérant.

Mais cela peut venir et nous avons toutes les raisons d’y croire. Ne nous calons pas sur ce match pour juger l’OM. Brest était très préparé… et comme d’habitude, cette équipe devrait redescendre d’un cran contre son prochain adversaire, Der Zakarian a obtenu ce qu’il voulait de ses joueurs.

On est au début, tout est à faire. Aux joueurs de prendre leur destin en main. Attention Balerdi, Ünder, Milik…

C’est un point qui comptera.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

    • Facebook
    • Twitter
    • Whatsapp
    • Flipboard
    • Flipboard
    Afficher les commentaires
    0